Tunisie-Maghreb-Europe : face à la crise, quelles réponses communes ?

Comment faut-il évaluer la crise actuelle et ses impacts et quelles réponses communes l’Europe pourrait apporter à la Tunisie et, plus généralement, au Maghreb ? Tel est le thème du Forum de L’Economiste Maghrébin qui se tiendra jeudi 7 mai 2009 à Tunis. Réponse politique, le retour du politique, de l’intégration régionale ou du multilatéralisme ? Réponse économique : réformes et solidarité ? Hédi Mechri, patron de l’Economiste, n’écarte aucune interrogation.

Comme à l’accoutumée, la liste des orateurs est prestigieuse. Ouverture par le Ministre des Affaires Etrangères, M. Abdelwaheb Abdallah et clôture par le Ministre de l’Industrie, de l’Energie et des PME, M. Afif Chelbi, mais aussi, l’ancien Premier Ministre français Jean-Pierre Raffarin,  l’ambassadeur chef de la Délégation de la Commission Européeene, M. Adrianus Koetsenruitjer, et l’Ambassadeur de France, M. Serge Degallaix. Pour définir la crise et ses contours, ce sera à MM. Hédi Djilani, président de l’Utica, Dhafer Saidane économiste, professeur à l’Université Charles de Gaulle, Lille 3 et Axel Poniatowski, président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale de livrer leurs analyses.

Une exploration minutieuse de la sortie de crise

Quant aux réponses politiques, il appartiendra à Habib Ben Yahia, secrétaire général de l’UMA, Jean-Pierre Raffarin, et Néjib Zerouali Ouariti, Ambassadeur du Maroc, de présenter leurs points-de-vue. Les réformes et la solidarité, préconisées en réponses économiques seront développées par Mohamed El Kettani, PDG d’Attijari Wafa Bank, Hadj Nacer, ancien Gouverneur de la Banque Centrale d’Algérie et Christian de Boissieu président du Conseil d’analystes financiers.

Devenu incontournable pour la synthèse, Chékib Nouira présentera les conclusions finales du Forum. En une demi-journée intensive, Hédi Mechri convie, ainsi, le gotha de l’économie et des finances à partager avec des intervenants de qualité, une réflexion approfondie et à procéder à une exploration minutieuse de la sortie de crise. A ne pas rater.