Les présidents de la Troïka seuls au Mausolée de Farhat Hached
La Troïka était représentée au plus haut niveau, ce mercredi matin, à la cérémonie commémorative traditionnelle de l’assassinat du leader syndicaliste et nationaliste Farhat Hached, mais en l’absence notoire de l’UGTT.
Le président de la République Mohamed Moncef Marzouki, le Chef du gouvernement Hamadi Jebali et le président de l’Assemblée nationale constituante Mustapha Ben Jaafar se sont recueilli ensemble à la mémoire du martyr. Aucun dirigeant de l’organisation syndicale n’y était. L’UGTT avait annoncé depuis la veille sa décision de boycotter la cérémonie, un fait qui ne s’était jamais produit auparavant.
« Ennahdha cherche l’affrontement, elle l’aura », avait tonné son Secrétaire général Houcine Abbassi, hors de lui, en réaction à l’agression violente perpétrée par des miliciens des « ligues de protection de la révolution » contre le siège de la Place Mohamed Ali, qui a fait plusieurs blessés parmi les syndicalistes, dont les Secrétaires généraux adjoints Samir Cheffi et Hefayedh Hefayedh, brutalisés. Cette agression a été perçue plus révoltante que les dirigeants de l’organisation syndicale entendait donner un lustre particulier à la célébration du 60 e anniversaire de Hached.
Le bureau exécutif de l’UGTT avait été convoqué d’urgence pour décider de la conduite à prendre face à l’agression et une Commission administrative extraordinaire devait ce réunir ce mercredi à midi pour « prendre des décisions concrètes à la mesure de ce qui s’est passé », a déclaré le porte-parole de l’organisation Sami Tahri.
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A mes collègues, Ben Jaafar et Marzouki, je leur dis que de la médecine ils ont tout oublié. Ils se sont assis sur leurs convictions et ils sont actuellement, cruellement compromis avec la face obscure de la société Tunisienne. Je les invite à sortir de l'imposture et à prodiguer le traitement juste à la pathologie sociale qu'ils sont entrain de faire proliférer. Je les plaints quand je vois la posture hypocrite dans laquelle ils se sont mus. A bon entendeur