Un désaccord majeur, la libre circulation des personnes
Entamées au mois de mars 2008, les négociations sur la libéralisation des échanges des services entre la Tunisie et l'UE devraient s’achever à la fin de cette année. L’offre européenne, objet d’une réunion fin juin 2009, est globale. Les services sont abordés sous les angles : micro-économiques (entreprises), associatifs (associations représentatives, organes de contrôle) et macroéconomiques (cadre réglementaire, système de prix…).
Quid de la libre circulation des personnes
Persuadée de la compétitivité des services de santé, technologies de l’information et de la communication (TIC), transport, expertise comptable, ingénierie, services juridiques Tunis entend grignoter une part de ce marché. Elle pose, néanmoins, un seul préalable: l’institution de la libre circulation des personnes. Sans en refuser le principe, Bruxelles ne veut en entendre parler que sous des conditions très restrictives.
En attendant, la Tunisie s'est engagée dans la mise en œuvre d'un programme pilote de mise à niveau des services. Arrêté par le ministère du commerce et de l’artisanat, il cible une centaine d’entreprises disposant d'un potentiel de développement intéressant et exerçant une activité continue et normale (deux ans au moins) sur les différents segments du marchés.
Ces entreprises sélectionnées bénéficieront d'incitations. L'Etat participe au financement du diagnostic, d'actions transversales, de tout plan stratégique visant à l'amélioration du potentiel de compétitivité de l'entreprise et du secteur, des investissements immatériels et matériels. Le Chef de la Délégation de la Commission Européenne à Tunis a fait part de la disposition de l'UE à accompagner un programme de mise à niveau des services dans le cadre du prochain accord de prochain accord de coopération (2011-2013).
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