La date des élections : Jebali propose fin juin-début juillet pour les législatives et septembre pour les présidentielles
Les élections législatives auront bien lieu fin juin-début juillet 2013. Présentant la déclaration du gouvernement sur les projets de budget et de loi de Finances au cours d’une séance plénière à l’Assemblée nationale constituante, le chef du gouvernement a insisté sur la nécessité d'organiser ces élections dans les meilleurs délais et appelé les syndicats à observer une trêve sociale jusqu’à la formation du nouveau gouvernement. Evoquant les élections présidentielles qui devaient se tenir concomitamment aux élections législatives, il a proposé de les reporter au mois de septembre de la même année. Il a demandé aux élus à planifier leurs travaux de manière à respecter ces échéances.
Le projet de budget prévoit d’atteindre un taux de croissance de 4,5% en 2013, afin de «confirmer la reprise économique amorcée en 2012», accélérer la création d'emplois, lutter contre le chômage et réaliser de grands projets d'investissement, créateurs de richesses. Le chef du gouvernement provisoire a formulé l'espoir de voir le projet de la loi de finances renforcer les prémices d'une reprise de l'économie tunisienne et l'amélioration de sa capacité à réaliser le développement et à créer des emplois. ll a affirmé que les efforts seront axés, en 2013, sur la réalisation d'un équilibre entre les exigences de l'efficacité économique et de la justice sociale, d'une part, et l'accélération du rythme des réformes afin de consacrer l'Etat de droit, consolider la décentralisation et la démocratie locale, d'autre part.
Jebali a mis en exergue le souci «d'adopter un nouveau schéma de développement régional, de dynamiser le rythme de réalisation des projets dans les régions défavorisées et marginalisées et d'accorder l'intérêt requis aux catégories sociales démunies». Il est prévu d'augmenter le rythme de mobilisation des ressources propres de manière à limiter le déficit budgétaire aux alentours de 5,9% et la dette publique à 46,8% du PIB. Il s'agit également de réduire le déficit courant des paiements extérieurs, l'objectif étant de l'établir à 6,8% du PIB, tout en veillant à maîtriser la gestion de l'endettement extérieur et les prix.
- Ecrire un commentaire
- Commenter
Mais combien de fois faut-il rappeler à ces amateurs que ce n'est pas à eux de décider des dates de n'importe quelle électrion mais à l'ISIE dont c'est l'unique raison d'être. Ils sont incurables.