ALECSO: Quelles chances pour le candidat Abdellatif Abid?
Le candidat de la Tunisie au poste très convoité de directeur général de l’ALECSO, l’actuel ministre de l’éducation Abdellatif Abid, aura fort à faire pour se faire élire. Il aura, en effet, trois autres prétendants en face de lui à la Conférence générale de l’organisation, prévue ce week-end à Tunis, où se trouve le siège de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences.
Rien ne sera joué d’avance. Nos sources n’écartent pas l’éventualité d’une désignation consensuelle du futur directeur général sans passer par la case vote. La présence de quatre candidats officiels en lice présentés respectivement par la Tunisie, l’Irak, le Koweit et la Mauritanie, sans compter une toujours possible reconduction du directeur général sortant, Mohamed Aziz Ben Achour, laisserait craindre, en effet, un trop grand éparpillement des voix et présenterait donc le risque de voir accéder à l’exécutif du plus grand organisme relevant de la Ligue des Etats arabes une personnalité élue à une faible majorité, au risque de pénaliser son action future.
Pour la succession, chacun des quatre pays en lice tentera de faire valoir ses atouts. Le Koweit dont le candidat est Abdallah Hamad Mouhareb Al-Hine, arguerait que les pays du Golfe n’avaient jamais eu un directeur général à la tête de l’organisation et que ce serait donc leur tour. L’Irak, qui a accordé l'investiture au penseur et écrivain Adnane Yassine Moustafa, voudrait, de son côté, conforter son retour en force sur la scène arabe. La Mauritanie ne manque pas, elle non plus, d’arguments et d’appuis pour son candidat Ould Kattane Mohamed Lamine. La Tunisie, enfin, se prévaudrait d’être l’Etat du siège et surtout du fait d’une gestion sans accrocs des affaires de l’ALECSO durant les 12 dernières années.
L’ALECSO a connu quatre directeurs généraux depuis sa création. Le premier, le Soudanais Mahmood Saber, était resté 12 ans au poste. L’Algérien Mohamed Mili lui succéda pour deux mandats successifs. Deux Tunisiens ont ensuite repris le flambeau, respectivement Mongi Bousnina pendant 8 ans et Mohamed Aziz Ben Achour dont le mandat de quatre ans vient à expiration.
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C'est ce qu'on appelle chercher une voie de garage pour quelqu'un qui a failli dans sa mission de ministre. La même politique des parachutes dorés et des prébendes pour les amis que l'on cherche à caser ou à consoler en leur assurant une situation bien lucrative. Car si l'actuel Secrétaire général, qui est tunisien, peut se prévaloir d'avoir bien rempli sa mission, il n'y a logiquement aucun intérêt pour le pays de parasiter sa candidature en changeant ainsi de monture.
A l'attention de Mr le rédacteur en chef de leaders.com Monsieur bonjour, Permettez s'il vous plait moi d'intervenir pour corriger un erratum dans votre article concernant l'Alecso, l'illustre organisation arabe pour le développement de l'EDUCATION, la CULTURE et la SCIENCE dans les pays arabes, qui a survécu et survit encore aux différends essais de sa politisation qu'elle a dus subir, et ce grace comme vous le mentionnez au fait que son siège général se trouve désormais officiellement en Tunisie, mais aussi il faut mentionner avec beaucoup de soulignement grace aussi aux illustres directeurs généraux qui l'ont dirigée depuis son installation à Tunis, momentannement depuis 1979, et définitivement depuis l'arrivée à sa direction de l'illustre directeur général tunisien Dr. Mongi Bousnina. Par ailleurs je vous informe que l'Alecso a été dirigée successivement par 5 (CINQ) directeurs généraux à savoir: + lors de sacréation en 1974 en Egypte par l'egyption Dr Mamoud SAIED (décédé), + Le soudanais l'illustre Dr. Mohieddine SABER lui succeda pendant 13 années successives dont une grande période en Tunisie (décédé aussi), + l'iraquien Dr. Mossaraa Al RAWI qui n'a dirigé l'organisation que pendant 4 années seulement en Tunisie (guerre du golf oblige, il a été empéché d'obtenir un 2ème mandat) (je crois encore en vie ??? ???? ?? ????), + l'algérien Dr. Mohamed EL MILI qui a dirigé l'organisation en Tunisie pendant 8 années successives (2 mandats),(??? ???? ?? ????) + Le tunisien Dr. Mongi BOUSNINA qui a dirigé l'Organisation pendant 8 années successives en Tunisie (2 mandats) et qui a beaucoup travaillé pour la mise en oeuvre de l'installation le l'Alecso en Tunisie,(??? ???? ?? ????) + Actuellement le tunisien Dr. Mohamed El Aziz BEN ACHOUR qui dirige l'organisation depuis 4 années successives et qui a obtenu le poste par la courtoisie des pays arabes envers l'ancien régime tunisien car normalement d'après les statuts de l'organisation et bien sur ceux de la ligue arabe (????? ?????? ???????), deux directeurs généraux d'un meme pays ne peuvent se succéder donc pas de cumul de fonction de direction générale pour un meme pays. De ce fait je pense que les chances de Mr le ministre de l'education actuel Dr. Abdellatif ABID, malgres sa connaissance de l'organisation et de ses rouages tres compliqués, sont tres minimes si bien sur les statuts seront "bel et bien" appliqués et à la lettre et fini avec les decisions de courtoisie et de "fait de prince et de president" que nous avons tous pays arabes confondus vécu depuis des decennies. Bien sur tout peut arriver chez la nation arabe en matiere d'application des textes et accords officiels entre eux, oubien peut etre que les instances officielles tunisiennes ne sont pas au courant de ces textes, accords et statuts et peuvent se trouver acculées au dernier moment comme d'habitude à un echec concernant l'obtention de ce postre tres important dans un moment tres important où la nation arabe presque entiere vit un changement SOCIAL, CULTUREL et surtout l'implication de ces changements dans le comportement futur de l'EDUCATION des générations arabes futures.
Ce pauvre M. Abid ! Il vaudrait mieux, pour lui et pour Ma Tunisie, qu'il s'abstienne, car s'il ne tue pas, le ridicule laisse des traces, indélébiles !
Il serait bon que cette organisation fasse le bilan de ses acquis durables depuis sa création avec tout de même un budget considérable.En tant qu'historien linguiste, je constate que cette riche et prestigieuse organisation pour l'éducation, la culture et les sciences n'a rien fait pour doter la langue arabe d'un dictionnaire historique et d'un dictionnaire étymologique. Dans ce domaine,on reste encore au niveau du Moyen-Âge. Elle n'a rien fait pour le développement de la connaissance des langues sémitiques comme l'Assyro-babylonien, le Phénicien, l'Araméen et sa progéniture pourtant nécessaires pour une meilleure connaissance et le progrès de la langue arabe, soeur de toutes ces langues qui, pour la langue arabe sont ce que le sanscrit, le grec et le latin sont pour des langue comme le français ou l'italienet l'espagnol, etc.
Pour un Ministre dont plus d'une trentaine d'ecole sont fermées dans son pays, c'est étonnant de se faire élire. Que va-t-il présenter comme programme ? Sauf si comme d'habitude les arabes se font cons