News - 30.12.2012

Alecso : Abdellatif Abid battu par le Koweitien Abdallah Mhareb

Un camouflet diplomatique! La Tunisie vient de perdre le poste de directeur général de l'Organisation arabe de l'éducation, la culture et des sciences (Alecso), organisation qui a son siège à Tunis. Le poste était détenu depuis 2011, par la Tunisie successivement en la personne de Mongi Bousnina, puis Mohamed Laziz Ben Achour. Notre candidat, Abdellatif Abid, ministre de l’Éducation nationale a été battu, dimanche lors de la 21 ème session tenue à Gammarth, par le candidat de l’Etat du Koweit, Dr Abdallah Mhareb, enseignant universitaire et conseiller au centre de Recherche et des Etudes au Koweit. Après le retrait des deux autres candidats irakien et mauritanien au premier tour, Abid n’a récolté que 8 voix contre 12 remportés par Mhareb.
 
Pour de nombreux Tunisiens, c’est là une défaite au goût amer qui pose plusieurs questions : était-ce le meilleur candidat et avait-il bénéficié de toute la mobilisation diplomatique de soutien ? Universitaire, spécialiste en traduction et militant d’Ettakatol dont il a été l’élu à l’Assemblée nationale constituante, Abdellatif Abid, propulsé sur le quota de son parti, ministre de l’Éducation nationale dans le gouvernement Jebali. avait cru en ses chances de décrocher ce poste, rassuré par l’appui de nombreux pays membres.  L’Alecso devait lui ouvrir de nouveaux horizons et libérer pour son parti un siège à l’Assemblée et un portefeuille ministériel. Tous ces plans s’en trouvent maintenant contrariés. 
 
 

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16 Commentaires
Les Commentaires
Karim - 30-12-2012 23:59

Rien de surprenant vu l'image désastreuse que ce gouvernement donne de la Tunisie et a travers l'incompétence manifeste de ses dirigeants dans tous les domaines ...

Mounir Baccouche - 31-12-2012 04:17

Perdre la direction de l'ALECSO n'est pas aussi tragique que ce que la Tunisie a deja perdu...les valeurs humaines, son identite, en somme la Tunisie a perdue le Nord ... pour ne citer que cette expression..

canfide - 31-12-2012 07:47

Ce n'est qu'un juste retour des choses. Depuis la révolution et le coup d'état des Nahdhaouis, la Tunisie ne cesse de s'enfoncer, par la volonté de son leaderdans l'obscurantisme le plus total. C'est une descente aux enfers à laquelle nous assistons tous impuissants, mais pas passifs. On voit fleurir un peu partout dans notre pays, les barbes de nos "intellectuels" salafistes qui s'en prennent à notre histoires en détruisant ses plus beaux vestiges. On voit fleurir un peu partout des écoles coraniques, afin d'endoctriner l'esprit malléable de nos jeunes enfants et de notre jeunesse. La création cinématographique est désavouée. Les œuvres artistiques telles que la peinture sont lacérées et les artistes traités de mécréants, mis à mal et au banc de la société, au nom d'un ordre moral stupide et sans fondement. Que s'est il passé à l'hôtel Africa ? Que s'est il passé au palais Abelia ?. À qui devons nous cette censure artistique ? Qui remercier ? Rached Ghannouchi qui conduit notre pays à la ruine économique, à la ruine artistique et culturelle, à la ruine intellectuelle, car sciences sans conscience n'est que ruine de l'âme disait Rabelais à juste titre. Toujours est-il que la Tunisie viens de perdre une occasion inespérée de briller dans le monde ouvert des nations. Si nous ne faisons rien dans les mois qui viennent, notre pays ressemblera au Sahel.

Mhamed Hassine Fantar - 31-12-2012 08:52

Si la situation qui prévaut aujourd'hui en Tunisie perdure, d'autres échecs nous attendent.La Tunisie se présente avec les mains vides de diplomatie, celle qu'elle a connu au siècle de Bourguiba.Quel camouflet!Ceux qui finacent tiennent à ouverner.Dans certains univers, le savoir et le savoirfaire ne pèsent pas lourd dans les pays de 'argent.Félicitons le lauréat et souhaitons qu'il fasse ce que ses prédécesseurs n'ont pas pu faire.

tounesnalbaya - 31-12-2012 09:05

Maintenant la Tunisie perd sur tous les tableaux, je pense que l'ère de la célébrité Tunisie est partie , les Tunisiens qui ont voté auparavant à ENNAHDHA se mordent les doigts actuellement après le lamentable parcours de deux ans écoulés.

Abderrahman - 31-12-2012 10:20

Il n'a pas l’étoffe de Mongi Bousnina ou Mohamed Laziz Ben Achour.

Ben Messaoud Ahmed - 31-12-2012 13:31

Des défaillances énormes et insupportables ont entachés d'imprécisions les travaux du ministère de l'enseignement tunisien allant jusqu'aux démarrages des cours aux seins des établissements secondaires avec un retard de trois mois. un très mauvais candidat à cette institution et en conséquence un résultat attendu , encore faudrait-il exceller tout d'abord sur le plan national avant de chercher ailleurs

Abdel Rahim - 31-12-2012 15:18

Définition de tocard : mauvais cheval, rival médiocre...

la Honte - 31-12-2012 16:34

l! c'est une honte pour la Tunisie de perdre la direction de l'Alecso tout ca parce que Mr Ben Jaafer a préféré nommé Son candidat a Lui qui n'a pas l'étoffe de Mr Mohamed El Aziz Ben Achour un homme de grande classe , qui a reçu il y a quelques temps le Prix de la Culture de la Fondazione Mediterraneo . Parmi les lauréats du Prix de la Fondazione Mediterraneo créé en 1998 il convient de citer les noms de Son Altesse Royale Juan Carlos, Roi d’Espagne, Son Altesse Royale Le Prince Hassan Bin Talal, du royaume de la Jordanie, l’écrivain égyptien Alaa Aswani, et la Directrice Générale de l’UNESCO Madame Irina Bokova. que demander de plus ? mais bien sur dans ce pays, les rivalités les intérêts les messes basses sont beaucoup plus importantes au detriment du pays ....

Fathallah - 31-12-2012 18:56

Quand on réussit une opération au "Souk-El Grana",il ne faut pas se leurrer et croire à une réussite sur un Souk plus large et plus enchevêtré par suite de la mondialisation et de la globalisation. Nos Responsables, dernier cri, qui étaient coupés du Monde Extérieur doivent s'exercer à se perfectionner en matière de Relations Internationales, au lieu de consacrer un temps fou pour les plateaux des chaines de télévision pour s'attaquer aux citoyens qui ont porté ces gens-là au Pouvoir et leur ont confié la gestion du pays, non pas eu égard à leurs compétences, mais surtout parce qu'ils ont été considérés comme victimes de l'Ancien Régime."?? ?? ??????? ??? ?????"

ZAHAR MOHAMED TAOUFIK - 01-01-2013 11:03

MALHEURESEMENT C'EST LA TUNISIE QUI PERD CE POSTE POUR AVOIR SOUTENU CE CANDIDAT.

Raouf - 01-01-2013 11:48

C'est dommage que la Tunisie perde un poste aussi prestigieux.Le gouvernement, à ce que l'on voit n'a rien fait pour favoriser son candidat qui n'était pas par ailleurs fameux.Un meilleur choix aurait dû prévaloir et une campagne menée tambour battant par la diplomatie tunisienne qui semble inexistante dans le cas d'espèce.A défaut d'un candidat crédible pourquoi n'avoir pas demandé un second mandat pour le professeur Med Aziz Ben Achour, petit fils de l'exègète émérite du Coran Sidi Tahar Ben Achour et grand historien.Cela aurait passé comme une lettre à la poste et un vote n'était même pas nécessaire.Les problèmes de M.Ben Achour ne sont pas de sa responsabilité, tout le monde en convient car il n'était pas de taille à s'opposer aux ordres du dictateur déchu.Encore un échec de la Tunisie et de sa diplomatie alors que la révolution aurait dû nous amener à davantage de succès. Les petits calculs étriqués et mesquins et l'impréparation ainsi que le non professionnalisme de certains membres du gouvernement sont en train de nous coûter cher en termes de rayonnement polique et dont le cas évoqué culturel.

Dr. BESBES - 01-01-2013 16:23

Pauvre Abdellatif Abid, laché et lynché par les siens... et la Tunisie en pâtit !!? Nous dénonçons cette honteuse cabale : transactions secrètes, campagne de dénigrement orchestrée... L'occasion à la Présidence de la République d'ouvrir une enquête !! Bonne Année

cactus - 01-01-2013 21:15

Comment voulez vous qu'il gagne et notre diplomatie dirigée par Mr Abdessalem a d'autres chats à fouetter sur la plan intérieur, car nous autre peuple Tunisien on est devenus étrangers chez nous ...........

Ben m'rad noureddine - 02-01-2013 01:27

A moins de faire intervenir le " critère du siège " et créer un conflit de compétence,il était clair,la crise budgétaire aidant, que le poste de DG de l'ALECSO ne pouvait revenir qu'au candidat koweïtien ou irakien. la rapidité avec laquelle le choix s'est fait est édifiante ,le résultat attendu et sans la moindre surprise. Comme disait Jean Racine "nourri dans le sérail,j'en connais les détours".Alors,de grâce,Messieurs,ne dites surtout pas que notre candidat,Monsieur le Ministre A. ABID, a été battu mais dites plutôt,la "réal politique" a fait son oeuvre..

Maxula - 04-01-2013 02:09

Comment voulez-vous qu'il en soit autrement...avec un soi-disant ministre qui s'absout de toute responsabilité dans l'existence d'écoles primaires "coraniques" qui ouvrent en dépit du bon sens et presque à chaque coin de rue par la volonté hégémonique d'un parti qui voudrait ramener la Tunisie des siècles en arrière...?

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