Tunisie: « La Grande Muette » sort de son silence
Bien qu’il soit à la tête du ministère de la défense depuis plus de deux ans, Abdelkrim Zbidi n’a jamais accordé la moindre interview. Une attitude qui jure avec celle de ses collègues qui passent l’essentiel de leur temps sur les plateaux de télévision et les studios de radio, ce qui s’est répercuté sur le rendement du gouvernement. Mais, s’il s’est résolu à rompre son silence, c’est qu’il avait de bonnes raisons de le faire.
La scène se passe vendredi soir. sur Nessma Tv. Invité de l’émission, Hédi Abbès, le secrétaire d’Etat (CPR) explique que le président de la République qui est fondateur du présiden d'honneurt du même parti a donné ses « instructions » à l’armée pour sécuriser les funérailles du martyr, Chokri Belaïd. Puis il apporte des précisions sur la position de son parti sur le gouvernement de technocrates.Il est aussitôt interrompu par L’animateur qui annonce que le ministre de défense veut intervenir : on lui ouvre l’antenne. Abdelkrim Zbidi a été choqué par la façon dont le secrétaire d’Etat a présenté l'information àla sécurisation des funérailles. "L’armée n’agit pas sur instruction", et s’il y en a, c’est au président de le dire et non à un secrétaire d’Etat, de surcroît, porte-parole du CPR. Sur un temps ferme, le ministre, rappelle que l’institution militaire entend rester à égale distance de tous les partis.
Hédi Ben Abbès se répand en excuses, jurant ses grands dieux qu’il n’était pas dans son intention d‘instrumentaliser l’armée à laquelle il rend hommage. M. Zbidi insiste quand même sur la nécessité de maintenir l’armée à l’abri des tiraillements politiques. Les journalistes présents profitent de cette aubaine, pour poser des questions concernant les campagnes de dénigrement dont l’armée fait l’objet parfois, sur le danger terroriste. Le ministre regrette ces campagnes, regrettant l’exploitation politique des procès intentés contre ceux qui cherchent à porter atteinte à l’honneur de l’armée, mais refuse de répondre à la deuxième question, invoquant l’obligation de réserve à laquelle il est tenu.
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Il me plait ce bonhome ,et sait etre a la hauteur de son poste bravo pour lui
Voila un homme sage!Bourguiba a bien misé sur l'instruction et la franchise ! Il avait raison de battir pour le future.Heureusement pour nous que nous avons encore des hommes serieux dans leur têtes,disciplinés et bien instruits.Le volet materiel et economique n'est qu'une partie d'un ensemble de principes qu'il faut acquerir pour devenir respectueux et positif envers l'interet de la nation.Aux leaders de ce pays? de fouiller dans ce que je voudrai dire par ça.Le calme,la sagesse,la politesse,le respect....C'est "une force"pour atteindre le bien.La violance,les disputes,la vengance, toutes les luttes ,les investigations,les analyses....C'est "une faiblesse" pour demeurer dans le mal .C'est bien de s'exprimer ,mais au moment d'une colère il vaut mieux ne pas parler trop car les nerfs sont tendus et le risque de l'envi pour detruire et casser ,se manifeste favorablement chez les fous de la parole et les revoltés contre l'injustisse des regimes.
Mesdames et Messieurs La sagesse a parlé. Dont Acte?
Bravo Monsieur . Respectueux et charismatique. !
ETTANDHID-APPOSITION en a jamais douté... La Tunisie est solide, beaucoup trop solide pour se laisser violer, par les petits roquets.
Cette attitude du ministre de la défense nationale est toute à son honneur. Mais il appartient à l'armée de jouer son rôle pédagogique auprès de toutes les composantes de la scène politique. Mais à force de garder une position de neutralité (équilibriste, elle finit par perdre sa crédibilité. La situation actuelle dramatique de notre pays exige d'elle une mise en garde solennelle....
Les propos du Ministre de la défense étaient rassurantes dans la mesure où il rappelle que "L’armée n’agit pas sur instruction", et "que l’institution militaire entend rester à égale distance de tous les partis". Merci Monsieur le minstre pour votre intervention.