Commission d'enquête sur les incidents du 4 décembre : reprise imminente des travaux

Peut-on parler pas d’échec de la commission d’enquête bipartite  créée d’un commun accord entre le gouvernement et l’UGTT, à la suite des incidents du 4 décembre dernier devant le siège de la centrale ouvrière, à Tunis ? Interrogée par Leaders, une source autorisée  évoque une simple suspension des travaux. Une mesure  prise à la demande des représentants de l’UGTT qui avaient demandé à consulter « leurs instances dirigeantes» après que le délai imparti aux travaux de la commision (un mois) ait été dépassé. Notre source reconnait qu’il y a eu  quelques divergences, comme c’est  souvent le cas dans des négociations, mais à aucun moment, il n’avait été question de rupture, les deux parties étant déterminées à parvenir à un consensus.

Les travaux de commission s’étaient jusque-là déroulés selon le planning préétabli. Dans un premier temps, ajoute la même source, il avait été procédé au visionnage des vidéos et à la consultation des documents, puis à l’audition des témoins. Sur ces entrefaites, il y a eu les développements liés au remaniement, l’assassinat du martyr Chokri Belaïd,  puis l’initiative de Hamadi Jébali et  son échec. Ces derniers jours, le coordinateur général de la commission, le Dr Hammouda Ben Slama a contacté les deux coprésidents de la commission pour une reprise rapide des travaux.  Cela ne saurait tarder, conclut notre source qui se dit optimiste quant à la conclusion d’un accord.