l'immolation d'un marchand ambulant : la conséquence de la précarité et du désespoir
Un certain nombre de marchands ambulants ont observé mercredi matin un sit in devant le théâtre municipal de Tunis à l’endroit même où un jeune marchand ambulant s’est immolé par le feu mardi, pour attirer l’attention sur le «harcèlement» dont il faisait l’objet de la part des agents de la police municipale et la précarité de sa situation sociale. Le jeune qui avait été transporté au service des grands brûlés de l’hôpital de Ben Arous est décédé ce mercredi des suites de ses brûlures.
Un évènement tragique qui nous remet en mémoire à bien des égards, l’immolation de Mohamed Bouazizi un certain 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid . Car bien des similitudes existent entre les deux évènements : dans les deux cas ce sont les mêmes méthodes de protestation et les mêmes mobiles. Cela montre que la révolution, deux ans après son déclenchement peine encore à répondre aux attentes des centaines de milliers de jeunes.
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Amateurisme de la part du gouvernement, sabotage de la part du syndicat et de l'opposition, grèves et sit-in à longueur de journée, attentes déraisonnable de la part d'une jeunesse au chômage. Les Tunisiens souffrent du "chacun pour soi" et le résultat est là. Aucune surprise.
Voilà le résultat de ces faux espoirs et de l'amateurisme de ce gouvernement menée par Ennahda & co : une jeunesse exsangue et trahie et un pays en régression sur TOUS les plans !
Les memes causes produisent les memes effets...La similitude de ce cas avec celui de l'immolage de Bouazizi sont ahurissantes!!