Retour au calme à Kairouan et dans les faubourgs de Tunis, un journal proche d'Ennahdha s'en prend à N.Khadmi
24 heures après les affrontements qui se sont produits dimanche à la suite de l’interdiction du congrès du courant d’ansar eshariaa, on observe un retour que ce soit à Kairouan ou dans les faubourgs Ettadhamen et El Intilaka qui ont été hier le théâtre des heurts les plus violents. Le porte-parole du ministère de l’intérieur a annoncé l’arrestation de 247 personnes, relevant que des tentatives de s’emparer par la force des armes des agents de sécurité ont été enregistrés pour la première fois.
Ali Larayedh a dénoncé «ce groupe qui pratique la violence et s'oppose à l'Etat», allant jusqu'à le qualifier de terroriste». Une rhétorique qu rompt avec les propos conciliants qu'on avait l'habitude d'entendre chez les responsables d'Ennahdha. Mis à part certains petites formations de la mouvance islamique comme le front de la réforme (El Islah), très critiques à l’égard du pouvoir, la classe politique a été unanime à condamner les jihadistes. Les partis s'accordent à reconnaître les qualités du nouveau ministre de l'intérieur qui a su gérer ces évènements en l'absence du chef du gouvernement en visite de travail à Qatar. L’opposition a néanmoins regretté le laxisme d’Ennahdha qui a rendu possible l’émergence de «ces phénomènes dangereux».
On remarquera le silence du ministre des affaires religieuses que beaucoup dans l’opposition accusent d’avoir réagi mollement à la politisation des mosquées, permettant ainsi aux jihadistes de ratisser large notamment chez les jeunes désoeuvrées de ces quartiers populaires. Plus grave encore, un de ses conseillers, faisant fi de la solidarité gouvernementale, n’a pas hésité lundi à critiquer le ministère de l’intérieur pour avoir privilégié la force dans le traitement de ce dossier. D'ailleurs, un journal très proche d'Ennahdha, El Dhamir, n'a pas été tendre pour le ministre lui reprochant de n’avoir pas joué «le rôle qu'on était en droit d’attendre de lui dans la sauvegarde des centaines de mosquées». «Nous n’avons entendu de sa part à aucune prise de position, alors que sa voix est entendue dans les milieux salafistes, sur les évènements (…), L’orateur éloquent et le prédicateur influent qu’est Noureddine El Khadmi s’est contenté du rôle de spectateur bien qu’il soit responsable, en tant que ministre, d’une bonne partie du problème».
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en premier il est impératif de dégager le gouverneur de Kairouan ,un nahdaoui pur et dur qui ne s'est pas fait remarquer par sa compétence.
un sans faute pour le Ministre de L'intérieur Si Ben Jeddou et ce qui est appréciable sans chevrotines.Je ne jettes pas la pierre à ce qu' on nomme les égarés;qui les a égaré quand comment,?,,pourquoi il n ' y a pas de bibliothèques à cité Ettadhamen;pas de jardins d 'enfants,pas d 'équipements urbains,pas de fleurs,les pauvres ont le sens du beau.une cité qui s 'appelle solidarité Ettadhamen OU est la solidarité?.La répression n est pas la solution,la fermeté oui mais donnez une chance à ces jeunes embrigadés pour une poignée de dinars pour la plupart d 'acquérir un métier de réaliser une partie de leur reves que leur environnement social ne leur permets pas.Le ministere de l 'intérieur a fait son job c 'est aux ministeres; des affaires sociales;culturelles;de la femme;de l 'éducation ,de l 'économie e faire le leur.On ne nait pas avec le gène de la violence et du fanatisme ,on le devient..je tiens à préciser que je n 'adoube pas le discours de Monsieur Ghannouchi qui dit que ce sont nos enfants;ses enfants ont fait les meilleures écoles vivent dans les grandes capitales et l 'accompagnent au sommet de Davos rencontrer les Grands de ce monde.Ceux de cité ETTADHAMEN et d 'autres ont vu leus parents trimer pour des salaires de misère ,ont vu l 'arrogance des nantis de tout bord ;l 'injustice, le mépris.les instrumentaliser c 'est les injurier une fois de plus
Merci leaders de me laisser m'exprimer. Tous les tunisiens ont le droit de vivre ensemble en harmonie et selon des lois bien réfléchies qui régissent leurs relations et échanges sociaux. Nous avons besoin d'organismes nationaux indépendants des influences politiques (éphémères quelques soient leurs durées dans le temps).L'essentiel est de créer les instruments juridiques et organisationnels pour dépasser ce cap qui vient juste après l'autre dictature.Nous avons besoin d'une discipline qui nous permet de travailler dans le calme et faire développer notre pays convenablement.Quelques soient leurs tendances, les tunisiens n'ont aucun refuge que chez eux,en Tunisie. Notre refuge doit être sain et protégé des mauvaises influences néfastes à notre santé (physique, mentale, économique, énergétique, ......). Tout est possible pour bien faire les choses sans hégémonie d'un groupe sur un autre, ni d'une administration sur une frange de la population. Nous avons droit à l'optimisme, car tout est réparable et les tunisiens ne sont bêtes pour tomber dans des pièges qu'ils peuvent éviter.
Pourquoi critiquer ce pauvre Monsieur Khadmi ? Après tout, il n'a fait qu'appliquer les directives que lui donnait Ghannouchi. Céder une bonne partie des mosquées aux salafistes sachant que ce ministre est un wahhabite pur et dur formé en Arabie et choisi intentionnellement par Ghannouchi. Le premier responsable est donc ce dernier. Tout le monde ne cesse de le souligner. Tôt ou tard, il sera poursuivi pour ce crime d'être le vrai instigateur d'une guerre de religion dans notre pays.