Ben Jaafar dans un ultime exercice de rattrapage: "Tout devient possible"
Le président de l’Assemblée nationale constituante et leader d’Ettakatol Mustapha Ben Jaafar s’est lancé samedi en fin d’après midi dans un ultime exercice de rattrapage, lançant un appel aux élus de la Nation qui ont décidé de suspendre leur mandat « à regagner leurs siège pour les tous derniers 100 mètres qui restent à accomplir ». En mode super-positif, il répète que « tout est possible » : Les derniers les points d’achoppement à résoudre ? Ca sera fait dans une semaine. Le débat sur la constitution ? Adoption d’ici fin août. Loi électorale ? Adoptée fin septembre au plus tard.
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Papy fait de la résistance pour se maintenir, Ce monsieur nous sert depuis un an la même soupe froide et indigeste , comme ses discours. Il nous coute très cher, et au surplus, il est politiquement nuisible . Dans une démocratie, comme aux jeux d'échecs , on abandonne quand on vous déclare que vous êtes mat. Mais, si on n'a pas d'amour propre ,pas de fierté, et aucune dignité, on se laisse virer comme un malpropre. Et cela est une question d'éducation .
Les démissionnaires ont prévu de quitter l'ANC avant le bouclage de la constitution depuis le premier jour de l'élection de cette assemblée. nous assistons à la dictature de la minorité
Un discours strictement pour rien et qui est loin d'être à la hauteur des événements qui agitent le pays.Le dialogue, un agenda des choses que l'on a déjà entendu dans sa bouche sans aucun résultat positif. Une contestation de la violence mais même pas le courage de dire haut et fort les responsabilités et de demander la dissolution des ligues fascistes. Du vent. mais que pouvez t on attendre d'un leader d'Etakatol qui s'est couché devant les islamistes? Le peuple ne se contentera pas de ce genre de discours qui ressemble a ceux des dictateurs finissant.J'ai compris , on va faire, ayez de la patience... Les Tunisiens ont déjà eu assez de patience.
Ben Jaafar est la voix même de la sagesse. La semaine dernière, tout semblait aller dans la bonne direction: le débat sur la Constitution avait commencé ou devait l'être et la future instance élctorale était sur le point d'être finalisée. Certains sont-ils en train de se servir de l'infâme assassinat de Brahmi pour saborder tout le travail qui a été fait et qui était sur le point d'être accompli? Dans ce cas, le meurtre profite-t-il aux ennemis de la révolution aussi bien qu'à ceux qui essaient de faire tombe le gouvernement (et maintenant l'ANC) depuis plusieurs mois? Comment remplira-t-on le vide? Et surtout qui devra décider de la prochaine étape? Certains sont en train de vouloir conduire la Tunisie vers une autre tansition à l'aveuglette? Arrêtons tous ces jeux malsains et finissons le travail et allons aux prochaines élections. Y en marre!
Mustapha Ben Jaafar a perdu toute considération à partir du moment où il n'a rien dit sur l'affaire du drapeau national à l'université de la Manouba;ce jour là beaucoup de Tunisiens ont compris qu'il ne fallait pas compter sur ce monsieur pour défendre la Tunisie.