H. Hammami : Le gouvernement de salut public est prêt à prendre la relève
Une personnalité indépendante ayant des compétences certaines en matière économique et très au fait des dossiers politiques : c’est le portrait-robot du prochain chef de gouvernement de salut public esquissé par Hamma Hammami dans une interview au journal « El Maghreb ». «Des noms ont été avancés au cours des réunions des dirigeants du Front du Salut, mais rien n’a encore été décidé » a-t-il précisé. Le futur chef du gouvernement aura à diriger un cabinet de 15 ministres et s’attellera aux tâches les plus urgentes et en premier lieu, préparer les élections et faire en sorte qu’elles se déroulent démocratiquement et dans la transparence. Pour ce faire, certains préalables doivent être réunis : la stabilité, la révision des désignations dans l’administration pour s’assurer de sa neutralité, la création d’une nouvelle ISIE indépendante car selon le leader du Front Populaire, l’actuelle instance, en cours de formation est proche des partis au pouvoir, ainsi que l’élaboration d’un code électoral. En parallèle, il devra restaurer la confiance des Tunisiens sur les plans économique et social, éviter la faillite du système économique « car la période est trop coute pour permettre le redressement de l’économie », lutter contre la cherté de la vie.
Mais si Ennahdha refusait de dissoudre le gouvernement ? Dans ce cas, Hamma Hammami estime probable la mise en place d’un gouvernement parallèle avec « une forte mobilisation populaire et pacifique (il insiste sur ce point)»
Sur ses rapports avec Béji Caïd Essebsi, Hammami a révélé qu’il avait eu trois entretiens avec le président de Nidaa Tounès et qu’à chaque fois il s’est retrouvé sur la même longueur d’onde que lui sur «les impératifs de la conjoncture » et «la question du Front du Salut et le contenu de son programme politique». Quant aux perspectives à moyen terme, reconnaît-il, c’est une autre histoire. «L’essentiel, a-t-il ajouté est que nous avons la même approche concernant l’étape actuelle».
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c'est bien ! son gouvernement est prêt ! tebah il faut lui dire qu'il attent encore un peu !
Et ce sera un gouvernement bolchivique à la Kasba, dirigé par hamma à sa gauche et sebsi à sa droite. Reste qu'il faut revenir au peuple, n'est ce pas grand démocrate ?
Les putshistes montent au créneau. Hammami n'a pas compris que Staline a été relégué aux oubliettes de l'histoire et que la Tunisie n'a pas besoin de lutte du prolétariat mais de l'union de TOUTES les forces vives du pays pour sortir de la crise. Je commence à perdre le respect que j'avais pour cet homme politique. C'est dommage parce que j'aimais bien ce bonhomme. Si on renversait les rôles et si les partis de la troïka avaient tenu un discours semblable à celui qu'on entend présentement de la part de l'opposition on les aurait traités d'anti-démocratique. Je trouve plutôt intéressant de noter que ce sont les Islamistes qui sont dans le camp démocratique (malgré leurs défauts, mais qui n'en a pas dans tout ce lot). Il faut que tous les partis politiques comprennent qu'ils sont en train de saborder un bâteau à bord duquel ils se trouvent tous. La seule planche de salut est le dialogue. Ma solution est d'enfermer les chefs des partis dans une salle, et de les sommer d'y demeurer jusqu'à ce qu'ils arrivent à un compormis. Et ce, sans nourriture, sans cigarettes (c'est pas bon pour la santé), sans douche, sans dormir (sauf pour BCE, il faut être humain après tout) jusqu'à la sortie de cette crise.
Le gouvernement actuel doit partir. Un gouvernement de salut public. Des elections. Un point c'est tout.
Dans l'état actuel de la situation qui prévaut en Tunsie, la sagesse consiste à négocier sur la base des propositions faites par L'UGTT et retenue par l'UTICA et par d'autres organisation de la société civile
Dissoudre l'ANC veut dire aussi démolir le dernier socle sur lequel repose la légitimité du pouvoir démocratique postrévolutionnaire en Tunisie ! En politique, il n’y a pas plus dangereux que le nihilisme et le vide! En plus, réclamer une politique consensuelle pour continuer à gérer les affaires de l’Etat par un comité anti-démocratiquement « rafistolé » et comparer la situation politique d'aujourd'hui avec celle de Janvier-Septembre 2011 relèverait d'un anachronisme ridicule et malsain! Aujourd'hui et en dépit de certains accidents de parcours graves et regrettables, l’infrastructure politique tunisienne est dotée d’organes constitutionnels (ANC et Gouvernement !) créés par le pouvoir des urnes et constitués par la volonté démocratique de notre peuple. L’ANC, malgré les tiraillements politiques et les retards cumulés dans l’exécution de ses tâches, s’apprête aujourd’hui à finaliser la première constitution démocratique de la Tunisie de tous les temps ! En outre, le nouveau comité d’organisation des élections est aussi presque complètement constitué et sa finalisation nécessite encore une ou deux réunions au sein de l’ANC! Dans cette perspective, la position claire et sage de l’UTICA et de l’UGTT contre la dissolution de l’ANC a déplu remarquablement à certains partis de l’opposition qui souhaiteraient gouverner la Tunisie par le pouvoir de la rue et de la politique du « lèves-toi que je m'y mette », optant ainsi pour la voie de l’affrontement, l’anarchie et la guerre civile qui ne feraient que mettre en péril nos biens et nos acquis et le présent et l’avenir de nos enfants! Cependant, cette analyse de la situation politique actuelle en Tunisie n’aspire en aucun cas à cacher l’échec cuisant du gouvernement de la Troika dans la gestion des affaires de l’Etat. Mises à part quelques rares exceptions, l’équipe gouvernementale actuelle s’est avérée inexpérimentée et mériterait, de ce fait, d’être remerciée et remplacée par des technocrates désignés sur des critères de compétence, mais pas sur des critères d’allégeance partisane ! Lesdits technocrates doivent jouir de la confiance de tous les partis politiques (y compris d’Ennahdha !) pour relever les défis de la clôture rapide de la période de transition, ainsi que les grands défis de la sécurité de notre territoire et de l’organisation des prochaines élections nationales dans la neutralité, la transparente et l’équité … !
OUI POUR LE GOUVERNEMENT PARALLELE, CELA PEUT CONTRAINDRE CE GOUVERNEMENT PROVISOIRE DEVENU ILLEGITIME, SUITE A SON COPIE COLLE DU REGIME DICTATORIAL, ET SES DEBORDEMENTS D'INCOMPETENCES REMPLIES D'ARROGANCE ET D'ORGUEIL QUI S'ENFONCENT DE PLUS EN PLUS DANS LA MANIPULATION ET LA DIVERSION PAR UN MAQUILLAGE SORDIDE!à se plier aux véritables objectifs de la révolution du jasmin qui n'est pas la création d'un califat!
Mais que vaut H.H. pour les tunisiens et pourquoi s'attache-t-on à lui donner une place si importante en politique et dans les média?!!!
assez de divisions et de velleité