Ghannouchi persiste et signe : un "non" ferme au gouvernement de compétences
C’est une véritable fin de non recevoir que le leader d’Ennahdha, Rached Ghannouchi vient d’adresser à l’opposition et à l’UGTT. Dans une conférence de presse, il a rejeté jeudi la proposition de formation d'un gouvernement de compétences dirigé par une personnalité apolitique « qui « n'aiderait pas le pays à sortir d'une situation délicate ». En contrepartie, il s’est dit favorable à un gouvernement d'union nationale où tous les partis seraient représentées » (NDLR : le pays compte plus de 120 partis). La veille, le secrétaire général du mouvement et ancien chef du gouvernement, Hamadi Jebali, tout en s'opposant à la dissolution de l'ANC, s’était, pourtant, déclaré favorable au gouvernement de compétences, une proposition qu’il avait déjà faite quelques heures seulement après l’assassinat de Chokri Belaïd, le 6 février dernier, mais qui avait été rejetée par son propre parti.
Le leader d’Ennahdha a appelé les Tunisiens à tirer les enseignements de « la leçon égyptienne », en resserrant les rangs, en s’attachant au « consensus » et en barrant la route à « un éventuel Sissi tunisien ». Il a reconnu que l’actuel gouvernement a commis des fautes, mais cela ne justifie nullement à ses yeux «une atteinte à la légitimité», ni «la suspension du dialogue national». « Nous ne permettrons pas aux séditieux de diviser les Tunisiens, a-t-il averti. La prise position de Ghannouchi laisse peu de chances à la médiation de l'UGTT entre le parti au pouvoir et l'opposition. Car si cette dernière est prête à lâcher du lest sur l'ANC, il n'en est pas de même à propos du gouvernement de compétences.
- Ecrire un commentaire
- Commenter
vous êtes tous des opportunistes,qui vous a donné le droit de nous commander.si on réalise un suffrage 1% y participera.on dit que c'est un gouvernement provisoire il n'est pas compétant concernant le devoir du citoyen mais non pour son droit.Même le chef d'un parti au pouvoir donne des ordres qui seront suivis.la répression est à son apogée et dire que le gouvernement de Ben ali est un gouvernement policier
Mr Gnannouchi n'aura aucun probleme au cas ou ca foire. il ira vivre au qatar ou en angleterre mais nous vrais tunisiens nous n'aurons pas de choix. nous subirons les consequences des choix incenses de ces personnes. j'appelle tout le monde a la modestie et a la sagesse pour le bien de notre pays, Les tetus de tous les clans assumeront la responsabilite du versement de toute goutte de sang devant Dieu et devant l'humanite'
Le terme"démocratie"est d'origine grecque,"démos= peuple,kratos=pouvoir ou souveraineté,ainsi la souveraineté du peuple prime.Le seizième Président américain,de 1860 à 1865,période de Guerre Civile,aux USA,avait sa propre définition de ce terme"Government of the People,by the People,for the People."
Il n'y a pas lieu de s'en étonner outre mesure: on a affaire à un parti qui s'accroche au pouvoir pour de multiples et très obscures raisons.Au non catégorique, une fin de non recevoir.
Une declaration de Guerre qui augure une suite helas ineluctable : la confrontation pour que le peuple prenne enfin son destin en main !
L'opposition doit rester ferme et intransigeante. On ne baisse pas son pantalon devant un terroriste fut-il le numéro deux de la Mafia des Frères Musulmans. Il ne doit pas oublier qu'il a été élu avec 18% des électeurs, c'est une victoire light et sa légitimité n'existe plus depuis le 23 octobre 2012. Il faut lui faire comprendre qu'il n'est plus rien, qu'il est fini.
En effet, la démocratie, c'est entendre la voie du peuple soit au moment des elections par les yrnes, soit lorsqu'il proteste de son mécontentement vis à vis du gouvernement. ce que les gens persistent à ne pas comprendre, c'ets que ennadhda n'est pas un parti politique qui prone la "démocratie" populaire mais la "démocratie" religieuse, qui en fait n'existe pas puisque en tant que musulmans nous nous devons d'obéir à ce qui est écrit dans le coran comme "voix de dieu tout puissant". Et alors me direz-vous comment concilier l'inconciliable ? Notre prophéte Mohamed qu'il soit béni a osé discuter les commandements de dieu puique lors de son voyage astral alors que dieu lui a demandé 50 salet par jour , il est remonté lui demander de les réduire à 5 par jour devant l'impossibilité humaine de le faire, n'est-ce pas un bon exemple de démocratie? de la discussion nait le consensus et dans la modération tout est réalisable
L'Allemagne est un pays ami à la Tunisie et une grande NATION DEMOCRATIQUE! Contrairement aux Français, les Allemands ont un passé intact et paisible avec le peuple tunisien victime du colonialisme français et du soutien aveugle des autorités politiques françaises à la dictature de Bourguiba et au fascisme sanguinaire et mafieux… de Ben Ali et complices! Les Allemands veulent du bien pour la Tunisie et ils ne lâcheront pas de sitôt leur amitié séculaire et leur engagement généreux envers notre pays. Attention : déplaire aux Allemands serait déplaire aussi à la locomotive économique et politique de l’Union Européenne, le principal partenaire économique mondial de la Tunisie ! Ennahdha doit comprendre aussi que les Allemands voudraient lui donner une dernière chance lui permettant de trouver une issue honorable et consensuelle aux problèmes latents dans lesquels se débat la Tunisie postrévolutionnaire. Dans ce cadre, la création d'un gouvernement de compétences nationales jouissant de la confiance de la TROIKA et de l'opposition serait le seule moyen de sortir de la crise actuelle, de parachever rapidement la période de transition et de passer aux prochaines élections nationales qui doivent être impérativement surveillées et contrôlées par des organisations internationales spécialisées afin d’exclure toute tentative de falsification des élections, sachant qu’un grand dirigeant de l’opposition actuelle s’est avéré – au vu de son propre mea culpa (!) - un grand professionnel de la falsification… !