Affaire Ben Ferhat : le DG de Shemsfm revient sur sa décision puis se rétracte
Journée à rebondissements pour Sofiène Ben Ferhat. A la demande d’hommes politiques, le directeur général de Shemsfm, Fethi Bhouri a accepté de revenir sur sa décision de rompre le contrat qui lie le journaliste à la station de radio. L’émission Studio shems animée par Hamza Belloumi devait être l’occasion de sceller la réconciliation entre les deux hommes. Ce fut l’inverse. Les échanges furent très vifs, chacun campant sur ses positions. Résultat : le DG s’estimant blessé dans son amour propre a décidé finalement de maintenir sa décision alors que Sofiane poursuivra donc sa grève de faim au siège même de la radio. Tout au long de la journée il a reçu des dizaines d’hommes politiques de tous bords et de confrères venus lui exprimer leur solidarité.
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ennas el koul maak ya ouatani ya ghaiour
Naturellement on a toutes les raisons de croire que se sont les mêmes réflexes, les mêmes erreurs qui minent la gestion des conflits non conjugaux, qu’il s’agisse de nos enfants, de nos parents, de notre belle-famille, de nos supérieurs et de nos collègues de bureau sans oublier notre élite représentée dans ce cas par Soufiène. Mais quels sont donc les principes de la communication efficace, celle qui fait passer le message sans aliéner son destinataire, celle qui, au contraire, lui inspire du respect et lui donne envie de coopérer ? Partout dans le monde, Qu’il s’agisse d’écoles de quartiers défavorisés, de grandes entreprises en cours de restructuration, de couple, d’opposants au régime politique. Le premier principe de communication non violente est de remplacer tout jugement – c'est-à-dire toute critique – par une observation objective. Au lieu de dire « un gouvernement incompétent » ce qui met immédiatement la personne à qui l’opposition parle sur la défensive. Il vaut mieux tout simplement être objectif et précis : « nous sentons l’effort de la sureté nationale pour établir la paix mais nous sommes frustrés de ne pas réaliser les objectifs de la révolution et nous vous proposons notre aide » plus on est précis et objectif, plus ce que l’on dit est interprété par l’autre comme une tentative de communication plutôt que comme une critique potentielle. Une étude qui s’est penchée sur la relation entre la littérature d’un pays, ses infos, son élite politique et la violence de ses habitants : selon celle-ci, plus les œuvres contiennent des termes qui classent les gens – qui les jugent comme « bon » ou « mauvais » - , plus la violence s’exprime librement dans les rues du pays. Il suffit d’écouter ces deux Soufiène ou quelques membres de l’ANC sur les plateaux de Tv pour s’en apercevoir ou de regarder nos caméras cachées et même quelques feuilletons ramadanesques qui classent les tunisiens en barbus et rasés et notre faculté qui classe ses étudiantes en mounaqubets et safirets. Les premiers au nom de la liberté d’espression et de la création des artistes , les deuxième au nom d’une phobie islamique. Le deuxième principe est d’éviter tout jugement sur l’autre pour se concentrer entièrement sur ce que l’on ressent. C’est la clé absolue pour non seulement passer son message mais surtout communiquer. Car si je parle de ce que je ressens, personne ne peut en débattre avec moi, si je dis « je suis frustré, délaissé, oublié et humilié malgré la liberté d’expression que je ressens » aucun ne pourra a remettre en cause mes sentiments. Tout l’effort consiste à décrire la situation avec des phrases qui commencent par « je » plutôt que par « tu, vous ». En parlant de moi je ne critique plus mon interlocuteur. Je ne l’attaque pas, je suis dans l’ouverture. C’est justement cette candeur qui fait désarmer l’adversaire et lui donner envie de coopérer. Veiller donc à ce que son interlocuteur soit à l’aise dés les premiers mots, lui ouvrir les oreilles plutôt que de les fermer comme on remarque souvent sur nos plateaux de tv. Je sais parfaitement que cette démarche a quelque chose de surréaliste, surtout quand il existe si peu de modèles dans notre entourage dont nous inspirer, sauf la violence des caméras cachées comme braquage et une élite comme ces deux Sofiène qui jugent sans proposer et analysent en prenant partie.
vaniteux, doublé d'une arrogance en plus d'un accent provocateur, ajouté à cela qu'il est juge et partie, pour enfin épater les spectateurs et faire taire son interlocuteur au lieu de le faire parler.Bravo enfin les directeurs de nessma et et shehrmsfm, notre jeune démocratie ne tolère pas ses vulgarités
Je trouve que nous avons atteint le fond dans la futilité des commentaires des insultes et des réactions baissantes, et que beaucoup de gens excellent dans ce nouvel art. Nous avons atteint le fond et nous creusons encore, ceci est bien sur attisé par des journalistes comme Sofien Ben Ferhat, qui cherchent le sensationnel plutôt que d'avoir le courage de dire la vérité et de dire ce qu'il faut pour aider à construire discrètement. Audience, pouvoir, notoriété, argent de vils moteurs à nos actes. Tous ce disent aimer ce pays mais peu sont sincères.
Ce serait peu être une bonne occasion pour Sofiène Ben Farhat de créer avec ses nombreux amis de l'opposition une nouvelle chaine de radio pour mieux continuer son travail génial et sans limites...! Des journalistes contemporains du "calibre" de Sofène Ben Farhat, la Tunisie n'en a pas...!
Tu est unique qu'allah te protege franchement jai meme plus envie de regarder la tele rabi m3ak ya a3az w ar9a sa7afi