Mongi Marzoug :«Et maintenant…»
Quelle sera sa destination, une fois sa mission terminée au sein du gouvernement? Mongi Marzoug, ministre des Technologies de l'information et de la Communication, n’hésite pas à y répondre. Pour le moment, il est à la barre et certainement pour encore des mois...
Dans ce bureau historique de l’emblématique bâtisse de la rue d’Angleterre, où l’avaient précédé d’illustres ministres politiques et autres (Abdallah Farhat, Rachid Driss, Mansour Moalla, Hassen Belkhoja, Sadok Ben Jemaa, etc.) et surtout de grands ingénieurs (Habib Ben Cheikh, Brahim Khouaja, Sadok Rabeh, Ahmed Friaa, Montasser Ouaïli, etc.), Mongi Marzoug n’a pas eu le temps de promener son regard sur les magnifiques tapisseries d’art et œuvres de peinture qui l’ornent. Ce n’est qu’à la faveur de la visite que lui a rendue, début septembre dernier, l’ancien ministre Habib Ben Cheikh, qu’il s’y est attardé, découvrant ainsi une superbe tapisserie de Safia Farhat et des peintures d’Ali Bellagha, Aly Ben Salem et autres grandes signatures. Succombant à ces œuvres si talentueuses, elles vont certainement lui manquer dans sa nouvelle destination.
«Je suis issu de l’univers des opérateurs de télécoms et j’aurais grand plaisir à y revenir», nous dit Mongi Marzoug, 52 ans, X, Sup’Telecom Paris (1986). Eloigné de sa famille restée en France, il souhaite retrouver les siens, surtout les deux plus jeunes de ses enfants. Son fils aîné, déjà ingénieur Télécom Sud Paris, ex-INT, occupe un bon poste et sa fille, qui termine Sup’Elec, est promise à une belle carrière, les deux autres le réclament fortement. S’il ne connaît pas exactement son prochain point de chute, en Tunisie, en France ou ailleurs, il souhaiterait vivement qu’il lui permette à la fois de mettre à profit ses compétences en faveur d’un opérateur et de se rapprocher de sa famille. Bref, il garde toutes les options ouvertes.
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Article ni queue ni tete. Tous les ministres actuels doivent partir. Mongi marzoug ne va pas faire l'exception. Il a verse des centaines de millions pour installer un systeme de surveillance avec cameras partout dans son ministere en ruines au lieu d'utiliser cet argent dans des actions plus benefiques a ses agents. Voila pourquoi il joue aux discrets.