Les facultés en grève le 4 décembre
A l'appel de la Fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, toutes les facultés du pays observeront une grève le mercredi 4 décembre.
Pour le secrétaire général de la fédération, Houcine Boujarra, deux raisons ont motivé la grève: la non-application des accords conclus entre le syndicat et le ministère concernant le statut des chercheurs et la décision de créer cinq facultés de médecine sans concertation avec le syndicat.
Concernant le premier point, la Fédération générale estime que le ministère n’a pas appliqué les accords conclus lors des réunions qui ont lieu les 20 avril 2012, 1er décembre 2012 et 22 avril 2013 entre les deux parties. Au cours de la réunion du 20 avril 2012, il a été convenu de la création de comités mixtes de négociation. La réunion du 1er décembre a porté quant à elle sur l’octroi d’une prime mensuelle pour tous les enseignants fixes. Enfin, lors de la réunion du 22 avril 2013, il a été recommandé de verser dans les délais prévus les augmentations décidées au cours de la réunion du 1er décembre et insisté sur le respect des libertés académiques et l’indépendance des organismes pédagogiques élus.
Houcine Boujerra a affirmé que le courant ne passe plus entre le syndicat et le ministère qui n’a pas pris en compte la grève d’avertissement organisé le 10 octobre 2013.
Le deuxième point de divergence entre la fédération et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique concerne la création de cinq facultés de médecine, médecine dentaire et pharmacie dans des régions défavorisées. La Fédération souligne qu'une telle décision qui, selon Houcine Boujerra obéit à des préoccupations électorales.
Meher Kacem
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Mais c'est normal que le courant ne passe plus entre le gouvernement et le syndicat puisque le syndicat fait de la politique maintenant et elle a même une couleur. Elle n'est pas du tout indépendante. Sauf Apparemment ; le pauvre Abbassi (don SG ), entouré de pas mal de requins d' El Watad, est en train d'utiliser de toute ses forces pour maintenir cette indépendance. Il est tiraillé d'un côté par son entourage très politisé et qui veut utiliser la légitimité de L'UGTT pour contrecarrer la légitimité D'Ennahda et de l'autre un gouvernement inexpérimenté à ce genre de chose ; d'ailleurs à toutes les choses.