Pourquoi la Tunisie a raté le poste de secrétaire général adjoint de l'OCI
Conakry – Correspondance spéciale pour Leaders – Encore un ratage bien regrettable pour la diplomatie tunisienne. La candidature d’Abdallah Triki, ancien secrétaire d’Etat aux Affaires arabes et africaines dans le gouvernement Jebali, au poste du secrétaire général adjoint de l’OCI aux affaires culturelles réservé à la région arabe n’a pas été retenue. Le poste a été raflé par l’égyptien Hichem Youssef, ancien directeur de cabinet et porte-parole d’Amr Moussa, Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes. C’est la 40ème session du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’OCI, dont le siège se trouve à Djedda, qui a procédé, lors de sa réunion à Conakry, à l’élection des secrétaires généraux adjoints de cette organisation. Selon un communiqué du MAE, le ministre des Affaires étrangères Othman Jerandi a pris part à cette session et a eu des entretiens avec certains de ses homologues pour «mobiliser le soutien» autour de la candidature tunisienne.
Après l'échec du candidat tunisien, Abdellatif Abid à la succession de Mohamed Aziz Ben Achour au poste de Directeur général de l'ALECSO et la perte du poste de secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, c'est une nouvelle déconvenue pour la Tunisie, alors qu'on était en droit de s'attendre après la révolution à décrocher des postes prestigieux à la tête d'organismes internationaux.
Depuis trois décennies, la Tunisie n’a pas bénéficié d’un poste de haut rang au sein de l’Organisation de la Conférence islamique qui doit son rayonnement à son ancien secrétaire général le tunisien Feu Habib Chatty (1979 - 1984).
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Ouf...heureusement pour la Tunisie que ce monsieur n'a pas ete elu. Il aurait ete une catastrophe internationale pour la Tunisie dans une organisation comme l'OCI. Donc, la reponse a cet article sur les raisons de ces echecs: ce sont les candidats tout simplement.
quand une diplomatie sème la dissension et non le rassemblement, quand elle s'ingère dans les affaires des autres, quand elle ne bénéficie d'aucun crédit auprès de ses citoyens, ni même dans son entourage proche, quand elle perd doucement ses alliés et ne compte plus d'amis,quand enfin le candidat n'est qu'un illustre inconnu, le résultat ne peut être qu'évident. Nos profonds regrets pour une TUNISIE dont la diplomatie fut, à un moment de son histoire contemporaine avec le combattant suprême, une force continentale, un passage obligé de toutes les diplomaties de la région, et une forteresse que personne n'ose prendre.
Et,ces gens là,disent à qui veut les entendre,qu'il sont à la tête du meilleur gouvernement de toute l'histoire de la tunisie?
il faut qu'on comprenne une fois pour toute que l'environnement international avec lequel nous avons des intérêts communs, n'est pas du tout favorable à la politique de la troika,islamisée;et qui est menée de bout en bout par le parti ennahdha.Deux sanctions ,et on continue à ne pas vouloir comprendre la leçon et être plus intelligent.il est évident que le candidat d'ennahdha,comme les précédents(vous oubliez UMA),n'ont aucune chance devant un candidat venant de la ligue arabe et ancien fonctionnaire du MAE en Egypte,pays qui a refait sa révolution pour remettre le pays sur la bonne voie,d'autant plud que l'OCI est bien dominée par l'arabie saoudite.