Le Quartet à la recherche de la quadrature du cercle

A deux jours de la date-butoir fixée par le Quartet, les parties concernées peinent à dénicher l’oiseau rare, l’homme susceptible de faire l’unanimité sur son nom pour diriger le nouveau gouvernement.  Non pas faute de candidats, mais pour pléthore de candidats.

L’hyperchoix paralyse le choix, comme le notait il y a déjà une quarantaine d’années un sociologue américain. Car chaque jour que dieu fait, nous apporte son lot de nouveaux noms. Alors qu’il y a une dizaine de dizaine de jours, on se croyait tout près du but, la compétition s’étant limitée à deux candidats, de nouveaux noms sont apparus depuis : Mustapha Filali, Habib Essid,  Slaheddine Ben Mbarek, Mehdi Jomaa, Ahmed Adhoum, ou réapparus, comme Chawki Tabib, Radhi Meddeb et Ahmed Mestiri soutenu mordicus par Ettakattol, Ennahdha et El Joumhouri sans oublier les 115 élus de l’ANC.

A cela, il faut ajouter une difficulté supplémentaire, ce qui n’arrange rien, la multiplicité des initiatives visant à débloquer la situation. Après le Haut-Conseil d’Etat, proposé par Béji Caïd Essebsi et rejeté unanimement par la classe politique, c’est au tour de Wafa de nous proposer son initiative et Mondher Belhaj Ali de préconiser-à titre personnel- un referendum. A ce train, le respect de la date du 14 décembre sera difficile à respecter. Il n'est pas interdit de rêver.

Mustapha