Gouvernement Jomaa: en finir avec un provisoire qui n'a que trop duré
Il y a un temps pour tout. Une fois les lampions de la cérémonie de passation éteints, il faut se mettre au travail. «Les difficultés, c’est maintenant». Parce qu'elles sont prévues, identifiées, elles sont surmontables: chômage, développement inégal entre les régions du littoral et celles de l’intérieur, déficit abyssal de la balance des paiements, insécurité, terrorisme, crime organisé, contrebande: telles sont les plaies de la Tunisie, trois ans après la révolution, mais il s’agit aussi et surtout, de créer les conditions favorables à des élections transparentes et libres avant la fin de l’année pour en finir avec ce provisoire qui n'a que trop duré. Dans un pays où les traditions étatiques sont bien ancrées, les Tunisiens attendent de ce gouvernement qu'il restaure l'autorité de l'Etat et cela ne pourra se faire qu'à travers des institutions stables, parce que démocratiquement élues. Aux nouveaux ministres de démontrer leur savoir-faire et de redonner espoir aux Tunisiens.
Tout se jouera pendant les cent premiers jours. C'est la durée moyenne de l'état de grâce, la période où l'opinion publique se montre généralement compréhensive vis à vis de ses gouvernants. Passé ce délai, c'est le retour de bâton, le désenchantement et tout qu'on ne souhaiterait pas à ce gouvernement et à la Tunisie.
HB
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Nous attendons le résultat de l’investissement qu’a fait le peuple Tunisien pour l’éducation de ses enfants depuis son indépendance. Espérons que la Tunisie aura un retour de bénéfice de la part des femmes et hommes. Pour qui ce pays a tout donné pour les faire évoluer au niveau de la connaissance. J’espère qu’ils arrivent à faire sortir la Tunisie de cette boucle d’ignorance.
Pour un gouvernement censé appliquer la parité homme/femme on en est loin et la photo "de famille" parle d'elle même ...
Une énorme erreur consisterait à ne considérer contre bande que celles des pauvres gens des régions frontalières!!!!l’assainissement et le droit doit s'appliquer à tous les tunisiens sans exception.