Nidhal Ouerfelli, porte-parole du Gouvernement et 10 nouveaux chefs de cabinet
Désignation d’un porte-parole officiel du gouvernement et première vague de nominations à la tête des cabinets et ministériels: Mehdi Jomaa y va droit. C’est ainsi que Nidhal Ouerfelli , ministre auprès du chef du gouvernement chargé de la coordination et du suivi des affaires économiques est nommé porte-parole officiel. A ce titre, il assumera d’ailleurs la mise en cohérence de la parole gouvernementale et l’alignement des porte-parole des différents départements.
Dans la même foulée, un coordinateur général des différents services, Kamel Saadaoui, a été affecté en qualité de chargé de mission auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des TICS. Jusque-là président de l’Instance nationale des Télécoms, et ancien directeur général de l’ATI,il jouit d’une longue expérience dans le domaine des TICS.
Aussi, dix chefs de cabinet ont été nommés. Il s’agit de:
- Lotfi Hachicha, au ministère de la Justice, du droit de l’Homme et de la Justice transitionnelle
- Mohamed Ben Gharbia, au ministère des Affaires sociales
- Mohamed Adel Ben Amor, au ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des TICS
- Bassel Hmaied au cabinet du ministre auprès du chef du gouvernement chargé de la coordination et du suivi des affaires économiques
- Nebil Béziouiech, au ministère du Tourisme
- Abdedallah Cherud, au ministère de l'Agriculture
- Abdessettar Badr, au ministère des Affaires religieuses
- Ali Abbassi, au ministère de la Jeunesse, des Sports, de la Femme et de la Famille
- Rached Ben Romdhane, au Secrétariat d’Etat au Domaine de l’Etat et des Affaires foncières
- Hichem Mechichi, au secrétariat de la Femme et de la Famille.
Et ce n’est pas tout, d’autres nominations seront annoncées incessamment.
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Ils sont tous des "males", comme on dit en anglais, même au ministère de la femme et de la famille. Bravo, les copains d'avant! Pour un gouvernement dont beaucoup de ses membres sont issus de l'immigration Américaine ou Européenne, la mentalité Tunisienne a du mal a se débarrasser de sa misogynie. On a vraiment encore un long chemin culturel a parcourir. Une dernière remarque: savez-vous que le nombre de femmes Tunisiennes "of higher éducation" est plus élevé que celui des hommes Tunisiens. Quel paradoxe!
Aucune femme c 'est regrettable(la moitié de la population);le chef de cabinet au ministere de la justice,des droits de l' Homme et de la justice transitionnelle est un homme d 'une integrité irreprochable;un vrai commis de l 'etat pour tous ceux qui le connaissent.Esperons lors des prochaines nominations les femmes ne soient pas absentes
Zero femmes. Ce n'est pas bien, mais alors pas bien du tout.
Tout à fait en accord avec vous M. Aziz. C'est lamentable de voir les ministères liés à la condition féminine chapeautés par des hommes. Et pourtant elles sont là et présentes sur tous les fronts pour participer à ce mouvement de redressement de la Tunisie. Ca donne l'impression avec ces nominations qu'elles ont toujours besoin de l'autorité masculine pour avancer et c'est totalement faux et réducteur.
