A peine rentré du Golfe, Mehdi Jomaa s'apprête à se rendre en France et aux Etats-Unis
La rencontre est officiellement annoncée par la Maison Blanche. C’est le vendredi 4 avril prochain que le chef du Gouvernement Mehdi Jomaa sera reçu à Washington par le président américain Barack Obama. Celui-ci évoquera avec son hôte «l'engagement que les dirigeants Tunisiens ont pris de faire progresser la démocratie en Tunisie et la manière dont les Etats-Unis pourraient soutenir plus encore la transition historique", comme l’a souligné un communiqué de son porte-parole. tout deux évoqueront également parleront «d'un grand nombre de sujets d'intérêt commun, au niveau régional ou bilatéral, parmi lesquels le soutien économique, politique et en matière de sécurité que peuvent apporter les Etats-Unis pour soutenir le programme de réforme du Premier ministre et la stabilité de la Tunisie".
A peine rentré jeudi soir d’une tournée dans cinq pays du Golfe, Mehdi Jomaa repartira le 31 mars en visite officielle en France avant de mettre le cap ensuite sur la capitale fédérale américaine. Le programme de sa visite à Washington n’est pas encore divulgué mais nous croyons savoir qu’il comporte, outre sa rencontre avec Barack Obama, des entretiens avec nombre de personnalités de l’Administration, du Congrès et du Sénat ainsi que les dirigeants de la Banque mondiale et du FMI. Par ailleurs, la Chambre de Commerce Tuniso-Américaine, présidée par Amel Bouchammaoui conduira à cette occasion, une délégation de chefs d’entreprise et organisera avec ses partenaires américains, une journée de promotion du partenariat bilatéral.
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Il y a une force qui tire notre investissement vers le bas et donc notre développement au risque de faire échouer toute volonté de décollage, il s'agit de notre système de financement qui souffre, entre autres, d'un portefeuille carbonisé très lourd et qui affecte ainsi tous les paramètres de rentabilité des institutions bancaires. M; Jomaa peut lancer un premier appel à la France pour une assistance financière au système financier tunisien à l'instar de ce que l'Europe à accorder au Portugal. La sortie de crise de notre pays exige un système de financement sain mais aussi audacieux. La FRANCE PEUT JOUER UN RÖLE PIVOT DANS CETTE STRATEGIE;