Bennaceur «Pas de malversations dans le secteur de l'énergie»
«Nous veillerons à la restauration d’un bon climat social propice à la production et à la croissance et j’invite les employeurs à y œuvrer. Mais, en cas de grève, il est normal que pas de travail, pas de salaire ! » Invité vendredi matin au petit-déjeuner débat organisé par la Chambre de Commerce Tuniso-Britannique, sous la présidence de Hassine Doghri, et en présence notamment de l’ambassadeur Hamish Cowell, Kamel Bennaceur, ministre de l’Industrie et de l’Energie ne pouvait être plus clair. « Aussi, en cas d’endommagement des outils de production, ce qui pénalise l’entreprise, ajoute-t-il, le recours à la justice s’impose de lui-même. Chacun doit assumer ses responsabilités et aucune exception ne sera tolérée». Devant des chefs d’entreprises tunisiens et britanniques, le message du gouvernement trouve son plein écho, tant il les rassure par sa fermeté.
Le ministre commencera par rappeler la mission du gouvernement Jomaa, en insistant sur l’ampleur de la tâche et sa portée. « Ce n’est parce que la durée fixée est limitée à la fin de l’année, que nous ne devons pas travailler avec un agenda qui tienne compte des exigences au moins à moyen terme, souligne-t-il. Autant nous agissons sur l’immédiat, autant nous devons prendre en considération les réformes à lancer et les projets à initier, indispensables pour l’avenir du pays. En matière d’industrie et d’énergie, les projets s’inscrivent dans de larges perspectives ». Bennaceur insistera sur les contraintes par les finances publiques, notamment en raison du poids de la compensation en général, citant le cas de la compensation de l’Energie. « Nous sommes passés de 500 millions de dinars en 2010 à 3,6 milliards en 2013, ce qui nous interpelle tous et nous commande de revoir notre stratégie, explique-t-il.»
Le ministre apportera cependant une bonne nouvelle, la reprise de la production phosphatière, dès le mois dernier, après un déficit de 3 milliards de dinars durant les trois dernières années. « Le mois de mars a été le meilleur depuis la révolution, dit-il et celui d’avril s’annonce prometteur avec une croissance de 20 à 25%. Ce qui est rassurant, c’est que nous avons conservé notre capacité de production mais aussi la confiance de nos clients ce qui nous permettra de retrouver notre place sur le marché».
Répondant à une question sur les énergies non-conventionnelles et plus précisément l’exploitation du gaz de schiste, le ministre a indiqué qu’« Il est temps de passer de l’émotionnel au rationnel » dans le traitement de ce dossier, précisant selon des études confirmées, la Tunisie dispose d’au moins de sites prometteurs l’un pour le gaz et l’autre pour le pétrole.
Rentré d’une visite des sites de British Gas et de Petrofac à Sfax, Kamel Bennaceur a affirmé, en expert, qu’il y a trouvé « de bonnes pratiques en matière de responsabilité sociale et environnementale, hissées aux hautes normes internationales ». Balayant les assertions de pollution et de malversations dans le secteur des énergies, il les attribué à « des considérations politiques qui ne relèvent en rien de la réalité ».
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2 QUESTIONS ETERNELLEMENT SANS Réponse 1)Pourquoi le litre de carburant en hors taxe en EUROPE coute mons cher que le litre d'essence à la pompe en TUNISIE, 2) si les libyens ont contribué à 20 pour cent dans l'augmentation de la consommation du carburant le dinar perd 30 pour cent de sa valeur par rapport àu dollar et LA CONSO AUGMENTE DE "à POUR CENT en 3 ans : pourquoi le chiffre de la compensation augmente de 300 pour cent???