Ce qu'ont dit Lorenzi, Betbèze, Cohen et Chekir à Mehdi Jomaa
On ne va pas à Paris,surtout en ce moment, sans écouter l’avis des économistes pouvant nourrir la réflexion et la décision quant à la relance de l’économie tunisienne. Mehdi Jomaa a en effet reçu à déjeuner à l’ambassade une dizaine de grosses pointures, tunisiennes et françaises. Concoctée par Elyès Jouini, cette séquence réunissait notamment Daniel Cohen, Jean-Paul Betbèze, Jean-Hervé Lorenzi, Hamouda Chekir, El Mouhoub Mouhoud et Aïda Hamdi et Edmond de Rothschild.
D. Cohen, professeur d’économie à Normale Sup, de la rue d’Ulm, est spécialiste de la dette souveraine. Il est également conseiller de la Banque Lazard avec laquelle il a conseillé le Premier ministre grec et le président équatorien pour la renégociation de leur dette internationale ; J.H. Lorenzi est le président du Cercle des économistes, du Pôle de compétitivité finance-innovation et conseiller du directoire de la Compagnie financière Edmond de Rothshild ; H. Chekir est directeur au département de conseil aux gouvernements à la Banque Lazard et a été consultant pour la Banque mondiale sur des questions de développement du secteur privé au Maghreb ; M. Mouhoud, professeur d’économie à Paris-Dauphine, a été le premier économiste en France à mettre en évidence et à analyser, tant sur le plan théorique qu’empirique, le phénomène de relocalisation industrielle. Aïda Hamdi est la deuxième femme tunisienne diplômée de l’ENA (France), chargée de mission à Dauphine. Un tour de table fort intéressant.
Hamouda Chekir a fait un bref exposé introductif sur lespréalables d’une politique de relance (stabilisation du cadre macroéconomique), les éléments indispensables, les types d’investissements étrangers les plus appropriés, les réformes structurelles nécessaires et la création d’un cercle vertueux de la relance. Le débat est lancé. Mehdi Jomaa écoutera attentivement ses invités, posant des questions, interrogeant sur différentes options possibles. Une deuxième rencontre s’avère utile. A suivre.
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alors, ils ont dis quoi au juste ? un titre flatteur et un contenu ,,,,,,,
la solution est plus simple: nettoyons nos plages, on a le sens de l’accueil, la qualité de l’infrastructure et le climat magnifique sont des atouts majeurs . j'estime que nous gagnons à exprimer et revaloriser toutes ses potentialités, voila pour ce qui est du tourisme, pour le reste choisissons que les industries qui respectent l'environnement. donc commençons par le nettoyage de notre environnement qui est plus simple que celui des mentalités.
J'ai eu des échos sur ce genre de Réunions de Crépuscule! Des réunions entre le gouvernement tunisien et des pseudo-économistes venus du monde entier!! La question tunisienne ne relève en aucun cas de ses vautours de bougres banquiers! J'ai l'impression de revoir le vieux démon de l'ancienne dictature qui croyait les dires de l'autre comme recettes miraculeuses! Même le pire ennemi. La dictature les croyait pour se faire une idée de ses propres idioties, délires et incompétences! Or, Si ces petits entrepreneurs, étaient capables de voir et prévoir, ils auraient pu résoudre les problèmes de l'Europe ou ceux des États Unis avant de courir à la table tunisienne, comme des corbeaux à proximité d'une Lionne blessée! La Lionne n'est guère blessée, mais elle fait semblant, devant ces renards égarés! Ces déclassés du savoir n'ont pas à intervenir à la place des Professionnels tunisiens, économistes, Professeurs des Universités, Chercheurs, politologues et acteurs de la société civile, Femmes et Hommes du Terrain économique, politique et social! Ces conseillers bancaires n'ont qu'a faire de la Tunisie, de la Révolution et du peuple tunisien! Les suivre c'est préparer malicieusement la faillite certaine de la Tunisie. Créer au sein du premier ministère un Groupe de Réflexions et de Recherches Socio-économiques en coopération avec nos propres compétences reconnus est la Seule garantie possible pour une réussite économique. Développer notre Agriculture ( Voir l'exemple du Maroc ou l'Espagne), notre Industrie textile ( Voir l'exemple turque!), notre Artisanat ( Voir le premier pas de la Grande Chine d'aujourd'hui!), Les services et les sociétés cybernétiques ( Voir l'Exemple polonais ou Finlandais!)! Ce n'est qu'en dernier que le tourisme doit intervenir! Il faut œuvrer pour l'ouverture du marché européen et international à nos produits exportés et créer les services les plus demandés sur le marché international en matière numérique, sociale et écologique! Ceci est la plus grande tache à accomplir Monsieur Le Premier Ministre, Mehdi Jomaa! Vive La Tunisie Libre, Vive Le Peuple Tunisien Uni, Solide et Solidaire, Vive La Révolution Tunisienne, Révolution de Dignité, Égalité, Travail, Savoir et Savoir-Vivre. Merci LEADERS.
