La Tunisie face au chaos libyen
La Libye est aujourd’hui divisée en trois entités, elles-mêmes fracturées. Le pays traverse une situation de guerres régionales, tribales, claniques, religieuses et mafieuses nourrissant l’instabilité régionale et l’exposant à un risque de somalisation. L’exacerbation des tensions et des conflits entre milices en Libye visant à s’assurer le contrôle des richesses du pays, des trafics et du pouvoir politique sur fond de sécessionnisme et de montée en puissance des islamistes radicaux et du terrorisme menace durablement l’unité de la Libye et la stabilité de la Tunisie, notamment des régions frontalières aux équilibres ethniques et sécuritaires fragiles. Soutiens divers de groupes terroristes libyens ou réfugiés en territoire libyen à des mouvements radicaux tunisiens, base de repli, d’entraînement et d’organisation pour des groupes terroristes tunisiens, infiltration d’éléments terroristes, d’armes et de trafics divers, implosion de la Libye se traduisant par une guerre civile engendrant un vaste mouvement de réfugiés vers le territoire tunisien, connexions avec les différents foyers embrasant le flanc sud sahélien, exportation des combats entre différentes factions libyennes en Tunisie à la faveur des 1,2 million de Libyens résidant en Tunisie constituent autant de danger auxquels sont confrontés les autorités tunisiennes. Le danger doit être évalué à sa juste mesure.
De manière générale, le chaos libyen pèse directement sur la sécurité de la Tunisie, mais également de l’Algérie, du Niger, du Tchad et plus globalement des théâtres maghrébins et méditerranéens. L’avenir de la Libye, proche des foyers de tension et de vulnérabilité que sont le Darfour, l’espace toubou, le fondamentalisme islamiste de Boko Haram et l’Egypte, est au cœur de l’équation sahélo-maghrébine. Dans l’éventualité d’une insurrection jihadiste en Egypte, le sud-ouest du pays pourrait constituer un nouveau foyer d’instabilité dans le prolongement du sud libyen vers le Tchad, la République centrafricaine (RCA) et le Nigéria. La contagion n’est qu’une question de temps, l’insécurité s’étant d’ores et déjà propagée dans la région tchado-nigériane à la faveur d’un continuum ethno-religieux transfrontalier favorable. Le Niger est en alerte. Enfin, l’effondrement de la RCA en voie de somalisation sur fond de conflits ethniques et l’instrumentalisation nouvelle du fait religieux opposant chrétiens et musulmans élargit l’espace de crise et nourrit les facteurs de tension. Une vaste zone grise prendrait ainsi forme reliant horizontalement l’océan Atlantique à l’Egypte et au Soudan et, verticalement, l’Afrique du Nord à l’Afrique de l’Ouest. En ce sens, la stabilisation de l’espace sahélien ne pourra être effective qu’au prix de la neutralisation du foyer terroriste dans le sud libyen irradiant vers l’ensemble des pays voisins.
Certaines sources évoquent d’ores et déjà l’utilisation par les Etats-Unis et d’autres puissances du territoire tunisien comme base arrière pour mener une opération militaire en Libye donnant ainsi du crédit à l’existence d’une base secrète américaine dans le sud du pays et exposant la Tunisie au risque de représailles de la part de jihadistes percevant une nouvelle agression contre une terre de l’Islam. Ces lignes sont extraites de l'analyse de Mehdi Taje, géopoliticien intitulée «La Tunisie face au chaos libyen, Analyse géopolitique». Mehdi Tage est spécialiste du Maghreb et du Sahel et directeur de Global Prospect Intelligence.
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La solution se trouve dans les faits qui ont déclenché la Révolution en Lybie. Il n´est point besoin d´être clerc pour le savoir: c ´est le petrole. Il faut mener des efforts autour de comment pourrait-on distribuer les richesses nationales.Croire que dés le commencement de transition on va créer une économie (capitaliste) comme il en existe ailleurs, on se trompe; il en faut une autre économie, appelont-la ( de demarrage, de développement, comme on voudrait) mais elle necessite un partage equitable des fruits de la production du petrole, cela est necessaire pour la paix en lybie est aussi utile pour la Tunisie. Il faut des sacrifices de la part de ce qu´on appele les entrepeneurs ou les (riches). c´est la seule solution et elle se trouve dans une autre économie. Il faut par ex.: promettre la construction d´écoles, d´hopitaux de l´infrastructure partout, de l´eau, de l´electricitré, la construction de logements gratuis etc..On aurait sûrement une majorité de gens qui accepteraient ce plan. On parle de catastrophe, de Somali etc.. bon dieu nous ne sommes les seules á avoir fait une Révolution. Pourquoi il n´ya pas eu de Somali en Europe, elle passé aussi par lá. La Norgège qui est pays petrolier mais capitaliste pourtant, elle a crée un fonds special pour investir l´argent du petrole, et ce fonds contient maintenant énormément d´argent qui servirons au people dans l´avenir. Sachons qued les Norvergiens sont déjá riches et n´ont pas besoin de cet argent maintenant, mais le gouvernement Norvégiens les garde pour plus tard. Rappelez-vous que déjá les faraons ont pensé aux sept années maigres après celles qui sont grasse.