La cour de Byzance au Bardo
Alors que chaque jour ou presque nous apporte son lot de martyrs et de blessés, nos constituants, après avoir rangé au magasin des accessoires la loi antiterroriste de 2003, peinent à nous offrir une loi similaire, mais avec des garanties contre les éventuelles atteintes aux droits de l'homme.
L'intention, en apparence, est louable. Ce qui l'est moins, c'est que les discussions avancent, c'est le cas de le dire, à un train de sénateur du fait des divergences qui sont apparues en commission sur de nombreux points y compris sur la définition du terrorisme. Les échanges de vues interminables, dignes de la cour de Byzance, n'ayant pas permis de trouver un compromis. Le moins qu'on puisse dire est que cela augure mal de la suite. Sans intenter de procès d'intention à quiconque, on est est en droit de s'interroger sur la réelle volonté des élus de boucler cette loi dans les plus brefs délais.
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