Carthage : Qu'est-ce qui fait courir les candidats ?
A quatre mois des élections présidentielles, on se bouscule déjà au portillon du Palais de Carthage. Combien sont-ils ? 20, 30 ? Combien seront-ils à la clôture des candidatures ? Certainement plus. En tout cas, il ne se passe pas un jour sans qu’on nous annonce une nouvelle candidature. La dernière en date, celle du chef de file du Courant démocratique, Mohamed Hamdi, remonte à dimanche 10 aout. Pourquoi cet engouement ? Tous les candidats jurent la main sur le cœur que leur motivation première est de servir le pays et de restaurer le prestige de l’Etat passablement mis à mal depuis la révolution. Mais il est probable que les honneurs que procure cette fonction aient pesé dans la balance bien qu’elle ait perdu des son lustre d’antan depuis que la nouvelle constitution l’ait dépouillé de la plupart de ses attributions antérieures.
En raison de l’écueil ses parrainages, seuls une dizaine de candidats resteront en lice. Pour la plupart, des politiques qui entendent ainsi terminer en beauté une longue carrière. Ce poste, ils y tiennent d’autant plus que l’écrasante majorité d’entre eux sont des septuagénaires. C’est d’ailleurs ce qui explique que toutes les tentatives de coalition entre les partis sont venues s’échouer sur cet écueil infranchissable que constituent les ambitions présidentielles des dirigeants de ces partis.
Restent les candidats à la présidence qui ont été recalés faute d'avoir recueilli les 10000 signatures requises. Ils pourront toujours se consoler en se disant qu'ils ont fait partie un jour des quelques happy few qui ont postulé à la présidence de la république.
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