L'onde de choc de la révolution tunisienne touche le Burkina Faso
L’onde de choc de la révolution tunisienne vient de toucher l’Afrique noire. Première victime, Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso, depuis 27 ans, et ancien compagnon d’armes du capitaine Thomas Sankara, son prédécesseur, qu’il avait fait assassiner avant de lui succéder. Comme Ben Ali, Campaoré voulait amender la constitution pour pouvoir briguer...trois mandats supplémentaires, déclenchant une vague de protestations qui a abouti à sa destitution et son remplacement par un militaire. A l’instar ce qui s’est passé en Tunisie, il faut s’attendre à un effet domino en Afrique occidentale. Espérons toutefois que le printemps burkinabé ne connaisse pas le même sort que le printemps arabe.
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Je regrette c'est pas le même cas que la Tunisie. Les coups d'Etat sont fréquents, c'est le résultat d'un régime très fragile , En ce qui concerne le départ volontaire de Ben Ali c'est une grande perte pour les Tunisiens le résultat c'est ou va la Tunisie. Espérons que Beji Caid Essebsi une fois au pouvoir prendra réparera ce que ladite révolution a détruit durant ces trois dernières années. VIVE LA TUNISIE LA VERTE .