Législatives : Les élus n'ont pas le même «prix» (en suffrages)!
Le mode de scrutin adopté pour les élections législatives est celui du scrutin de liste à la proportionnelle avec les plus forts restes. Le nombre d’élus sur chaque liste est déterminé par autant de fois que du multiple du quotient électoral. Celui-ci est le rapport entre les suffrages exprimés et le nombre de sièges offerts par circonscriptions.
De ce fait le «prix de l’élu» varie d’une circonscription à une autre. Sur ce plan, les «élus» de la communauté tunisienne à l’étranger sont les moins chers payés. Ainsi, il suffit de 2371 suffrages pour être élu parmi les tunisiens en Italie, alors qu’il en faut 7811 pour l’Amérique et autres pays européens, 7804 pour la France- 1ère circonscription, 7358 pour l’Allemagne, 6170 pour la France- 2ème circonscription et 6011 pour les pays arabes et autres pays du monde.
Pour les 27 circonscriptions à l’intérieur du pays, les différences peuvent aller du simple au triple sinon plus. Ainsi il suffit de 8702 suffrages pour être élu à Tataouine, alors qu’il en faut 26178 pour Tunis 2.
A cet égard on peut établir trois catégories ;
- Plus de 20000 voix : on trouve outre Tunis 2 : 26178 , Ariana : 22006 ; Ben Arous : 21623 ; Nabeul 1 : 21097 ; Sousse : 20998 ; Sfax 2 : 20555 et Monastir : 20371
- Moins de 10000 voix on trouve : Siliana : 9459 ; Tozeur : 9308 et Tataouine : 8702
- Pour le reste, la majeure partie des circonscriptions (17 sur 27) ; il faut entre 10000 et 20000 suffrages exprimés par élu, à savoir :
- Zaghouan : 10353
- Kébili : 11122
- Le Kef : 12070
- Jendouba : 12082
- Kasserine : 13024
- Béja : 13241
- Sidi Bouzid : 13862
- Medenine : 13889
- Mahdia : 13844
- Kairouan : 13696
- Gafsa : 14865
- Manouba : 16130
- Gabès : 16572
- Bizerte : 17154
- Tunis 1 : 18675
- Nabeul 2 : 19534
- Sfax 1 : 19569
Les circonscriptions sur le territoire national disposent entre 10 et 4 élus. 10 à Sousse et Ben Arous. 4 pour Tozeur et Tataouine.
R.B.R.
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Ce n'est pas juste puisqu'à l'intérieur de l'assemblée ils vont tous défendre ( si on parle vraiment de défendre) la même chose ( chacun à sa façon bien sûr et selon ses convictions). Est ce qu'on est obligé de calquer ce qui se fait ailleurs ; même pour ça on ne peut pas inventer ce qui peut s'adapter à nous. D'ailleurs ; ce qui m'inquiète le plus c'est qu'aucun candidat, je dis aucun, ni à l'assemblée ni à la présidentielle et ni aucun parti ne parle de développer l'initiative personnelle et/ ou nationale dans ce pays (il y a des choses qu'on aurait commencé en même temps que tout le monde car ils sont à leurs débuts. ).
