Où voir les oiseaux en Tunisie ?
Partout à travers le pays, les amis des oiseaux trouvent leur bonheur en espèces à observer. A chaque zone sa richesse : les milieux insulaires, les zones humides, le littoral, les massifs montagneux, les forêts et les régions désertiques.
Les milieux insulaires: parmi la dizaine d’archipels et d’îles que compte la Tunisie, il faut surtout signaler l’île de Zembra, qui abrite la plus grande colonie de puffins cendrés en Méditerranée, et l’archipel de La Galite qui accueille encore quelques espèces typiquement insulaires telles que le goéland d’Audouin et le faucon d’Eléonore.
Les zones humides: le Lac Ichkeul est l’une des zones humides naturelles les plus intéressantes de Tunisie. Ce lac d’eau douce, caractérisé par sa connexion à la Lagune de Bizerte et la double alternance de son système hydrologique, est surtout connu pour l’hivernage des oiseaux d’eau, notamment les foulques macroules, les oies cendrées et diverses espèces de canards (canard siffleur, canard pilet, canard souchet, fuligule milouin, etc). Les salines de Thyna, une zone humide façonnée par l’homme, offrent une richesse d’oiseaux d’eau exceptionnelle, surtout pour les différentes espèces de limicoles, hérons, goélands, mouettes, sternes, etc. ainsi que les spatules blanches et les flamants roses.
Le littoral: l’ensemble du golfe de Gabès est intéressant pour les échassiers et les goélands, du fait des grandes vasières qui se dégagent à marée basse fournissant aux oiseaux une source alimentaire presque inépuisable.
Les massifs montagneux: la Dorsale tunisienne, notamment les djebels Ressas, Zaghouan, Fkirine, Ouesselat, Bargou, etc., est le domaine des rapaces et au printemps, une douzaine d’espèces peut être observée. Les montagnes de la région de Kasserine, jadis le Parc national du djebel Chaâmbi, ainsi que les djebels Selloum, Mhrila et Semmama, sont couverts de forêts de pin d’Alep et abritent des espèces particulières comme l’épervier d’Europe, le bec-croisé, etc. Les montagnes du Sud, telles que les djebels Orbata, Biada, Bou Hedma et Dahar, sont remarquables pour leur peuplement en rapaces et en passereaux désertiques.
Les forêts: une quinzaine d’espèces est strictement localisée dans la Kroumirie et les Mogods parmi lesquelles on peut citer les pics, le geai, le grimpereau, certaines mésanges et pouillots, etc.
Les régions désertiques: partant des pourtours des grands chotts dans les gouvernorats de Gabès, Médenine, Tozeur et Kebili jusqu’à l’intérieur du Grand Erg, on y trouve une vingtaine d’espèces inféodées à ces zones arides, surtout des passereaux comme le moineau blanc, les alouettes et traquets, etc.
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