Echec de la réunion de la dernière chance : une année blanche pour les élèves du primaire ?
Les élèves des écoles primaires publiques qui devaient passer les épreuves écrites du troisième trimestre ont dû rebrousser chemin en raison de la poursuite de la grève administrative des enseignants. La séance de négociation entre les représentants du ministère de l’Education et le syndicat des instituteurs s’est soldée par un « échec à 100% », selon le secrétaire général du syndicat. Il a expliqué que « le ministère de tutelle n’a pas présenté de nouvelles propositions susceptibles de faciliter un compromis entre les deux parties ». Il a enfin promis «une escalade dans les prochains jours de la part du syndicat pour faire prévaloir ses droits», à commencer par « une journée de la colère», mardi avec un sit in devant le ministère de l'éducation. Le spectre d'une année blanche se profile à l'horizon pour le primaire. Ce serait un précédent depuis l'indépendance. Depuis une semaine, le ministère parle d'un plan b pour sauver l'année scolaire qui consiste à faire appel à des instituteurs retraités.On ne qu'être dubitatif quant à la pertinence de cette démarche. Car il serait bien difficile de remplacer au pied levé près de 60 mille enseignants pour corriger les épreuves puis calculer les moyennes. Mais ce qui est certain, c'est que cette grève qui dure depuis bientôt un mois est une belle aubaine pour le secteur privé qui a vu ses effectifs passer de 20 mille à 40 mille en une année. Avec cette grève, il faut s'attendre à une explosion de ces chiffres. Qu'en pense le syndicat ?
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