BAD : partenaire du développement inclusif
La Banque africaine de développement (BAD) semble exceller dans l’anticipation. C’est dans ce contexte que s’insère la journée de consultation organisée jeudi dans l’objectif de passer ,d’une part en revue « la performance du portefeuille et de la stratégie pays 2014-2015 pour la Tunisie » et de l’autre, préparer « les perspectives de coopération pour la période 2016-2020 ».
Ont pris part à cette rencontre des représentants du secteur public et privé.
A problématique intérimaire, stratégie intérimaire : Faut-il continuer à mettre l’accent sur le double pilier de la gouvernance et de l’infrastructure ou les élargir en conférant la priorité à d’autres secteurs. ? A spécifier. La parole libérée, des intervenants confondent décisions politiques souveraines avec les choix bancaires eux-mêmes tributaires de contraintes de crédibilité .
IL en ressort que l’accent doit être – à l’avenir-mis sur le partenariat public –privé pour la création d’emplois .L’Etat régulateur doit rester maître des secteurs stratégiques et déléguer les activités logistiques connexes au secteur privé. Ce dernier est frappé de plein fouet –toutefois-par le ralentissement productif durant ces trois dernières années ,outre la rareté des fonds de recapitalisation ou de rééchelonnement des dettes.
De son coté , la BAD doit répondre à sa vocation institutionnelle de moteur de développement régional et intra-régional .( économie verte et promotion inclusive )
Selon une note d’orientation, la Tunisie fait partie d’un trio de pays bénéficiant le plus de financement de la BAD . Au 30 Avril 2015 , son portefeuille s’élève à 1,105 milliard de dollars US avec 38 opérations financées cumulativement sous formes de prêts et d’assistance techniques consacrés en particulier à l’infrastructure , à hauteur de 87 PC .
H.O
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