Attentat de Sousse : Les sanctions commencent à tomber
Béji Caïd Essebsi l’avait annoncé dès le premier jour. « Si des défaillances sont avérées, des sanctions seront immédiatement prises », avait-il lancé. C’est fait ! Le premier cortège des limogeages a été annoncé, portant sur des cadres sécuritaires dans la région du Sahel. Il s’agit des trois chefs de districts de Sousse, Monastir et Kairouan et d’une série de chef de secteurs, de brigades et de postes, notamment à Hammam Sousse, la zone territoriale dont relève l’hôtel Impérial Marhaba, qui a été attaqué.
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alors que le vraie responsable est encore en poste , la ministre du tourisme
Les mises à la retraite ou les démissions forcées ne suffisent pas et ne dissuadent pas les esprits malsaints de commettre des manquements aux devoirs similaires. Il faut que la justice dise son mot et que ceux qui ont laissé faire ou fait relacher la vigilance soit traduits en justice. Ils ont été la cause de trop de dégâts de toutes sortes. Verra-t-on un jour le procès de ces gens ? J'en doute fort compte tenu de leur allégence ou leur appartenance à l'un des partenaires au pouvoir qui s'y connait en matière de terrorisme. Et l'on verra une action similaire se reproduire un autre jour.
C'est bien mais surtout n'oubliez pas Gharsalli, le Ministre de l'Intérieur qui est le premier responsable en charge de la sécurité.
Comme d'habitude quand c'est trop tard c'est là qu'on se rend compte des erreurs et des défaillances. Si seulement les attentats du Bardo ou celui de l'an dernier au Rhiad Palm avaient pris au sérieux, mais c'est le gros problème des tunisiens : le laxisme et le rien n'est grave. Quand et où le prochaine ? Et combien de victimes faut-il de plus ? 100, 500, 1000 ?