Le gouvernement de Tripoli sort de son mutisme et condamne l'érection d'un mur sur la frontière
Après un long mutisme, le gouvernement libyen installé à Tripoli lié aux milices de fajr libya et non reconnu par la communauté internationale a critiqué dans un communiqué la construction de la barrière de sécurité entre les deux pays.Ce mur de sable qui court sur 220 kilomètres, soit la moitié de la frontière avec la Libye dont les travaux ont commencé depuis avril dernier est destiné à empêcher les infiltrations des terroristes.
Depuis deux ans, la Libye est devenue un sanctuaire pour les jihadistes tunisiens.Moyennant monnaies sonnantes et trébuchantes, des centaines de jeunes, sont enrôlés en Tunisie, puis envoyés dans le pays voisin pour s'entraîner et préparer leurs attentats avant de revenir en Tunisie pour accomplir leurs forfaits.C'est la cas des auteurs des attentats meurtriers du Bardo et de Sousse qui se sont soldés par la mort d'une soixantaine de touristes.Le franchissement de cette frontière était un jeu d'enfants. Dans quelques mois, ce ne sera plus le cas. Ce mur s'imposait d'autant plus que la contrebande, l'autre face du terrorisme y prospère depuis de nombreuses d'années. Il sera désormais possible d'endiguer une activité qui représente plus de la moitié de l'économie tunisienne et de resserrer l'étau autour des barons de la contrebande.
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