Ahmed Ben Salah bientôt à la fondation Témimi pour défendre l'expérience des coopératives
Un débat contradictoire sur l’expérience des coopératives des années 60 doit avoir lieu au cours du mois d’octobre en présence du ministre de l’Economie de l’époque et initiateur de cette expérience, Ahmed Ben Salah.
Au cours de ce débat qui aura pour cadre la fondation Témimi, l’ancien superministre de Bourguiba aura certainement à cœur de défendre sa politique et de répondre à ses nombreux détracteurs. Ahmed Ben Salah a été déjà l'invité de cette fondation dans la cadre d'une série de séminaires sur la mémoire nationale.
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C est au Tours de la foundation Temimi de faire faillite. Monsieur Ahmed ben Salah a' ete' a' l origine de la faillite de 1970. Il a voulu copier le systeme de cooperatives agricoles scandinaves en Tunisie sans tenir compte de la difference de culture entre suedois et tunisiens. Il a cause' beaucoup de degats. A sa place je me cacherai.
Avec le respect que je dois à son âge, Mr Ben Salah doit cessez de parler politique, car à mes souvenirs de jeune ado de l'époque où il était ministre, ce n'était pas la joie tout aussi bien en tant que ministre de l'éducation ( les maths modernes) la grande catasrophe et ne parlant des suicides de pauvres gens aux terres confisquées. la grande gabagie, BOURGUIBA avait bien fait de l'écarté. voila ce que les Tunisiens de mon age ont retenus de son passage. Alors svp fait vous oublier.
Des cooperatives existent partout dans le monde, et notamment dans les anciennes democraties, elles existent par milliers et rendent un grand service á ses membres de meme qu´elles conservent leurs interêts. ells peuvent aider á resoudre les problemes du chomage¨, creer des euvres sociales et manier mieux que le marché official la question des prix de vente. parce qu´elles se trouvent dans la vie sociale meme. Même l´ONU pensent positivement des cooératives et voient en elles un moyen d´améliorer énormément les conditions de vie des gens. A ne pas oublier la transparence dans les affaires commerciales et comptables dans les cooperatives, la transparence est presque impossible chez les oligarchies financières.
l'idee des cooperatives est une excellente idee mais le problem le plus important c'est dans la gestion de ces cooperatives. la plupart qui ont pris la responsabilite' de ces cooperatives etaient des arrivistes, des truands tout comme leur chefs responsables regionaux> l'essentiel pour eux etait de satisfaire le superministre et non resoudre les problemes de l'agriculture tunisienne ou de la population agricole. Je me souviens que ben salah passait ses vacances dans une residence d'un ancien colon a chatt mami mise a sa disposition par le gouvernorat de Bizerte dirige' par hedi baccouche. pour reussir un projet , il faut que l'exemple soit d'abord donne' d'en haut.
J' implore M. Ahmed Ben Salah d' oublier "d' être Ahmed Ben Salah" et de donner la vérité tout entière et avec toute sincérité l' histoire de la Coopérativisation avortée, les vraies causes, les faux pas ( s'il y en avait eu), les détracteurs et les faux appuis hypocrites ( soupçons peut-être injustifiés), bref : LA VERITE, TOUTE LA VERITE, RIEN QUE LA VERITE . Enorme et lourde responsabilité historique tant pour la politique de la Coopérativisation que pour M. Ben Salah lui-même. Prière de communiquer cet humble avis à M. ben Salah. Avec toute notre vénération.
de quelle expérience va-t-il parler des personnes qui sont mortes à cause des énervements qu'il leur a causés (mon père fait partie de ces gens ),des personnes qu'il a poussées au suicide, des déchirements dans les familles ,des horphelins qu'il a jetés dans la nature( et dont je fais partie ) des problèmes surjis de toute part et qu'il n'a malheureusement pas pas prévus .Nous ne lui pardonnerons jamais les dégâts qu'il a occasionnés et j'espère qu'il paiera cela dans l'au-delà
Super, j'y serai Soif de connaissance des années Bourguiba et ses différentes expériences et surtout celle-ci expérience socialiste et pourtant décriée par toutes les catégories !!!
Ceux qui ont aujourd'hui, plus que 65 ans, se souviennent bien sûr, de la collectivisation engagée par l'hyper-ministre Ben Salah. Tout avait été décidé lors du congrès du Parti Destourien, métamorphosé en Parti Socialiste Destourien (PSD), tenu triomphalement au Palais des Congrès à Bizerte, en septembre 64, je crois. J'étais à l'époque élève en classe de 5ème année secondaire, du Lycée Stéphen Pichon de Bizerte. Le gouvernement de l'époque, autoritaire, imposait aux petits et grands agriculteurs, la collectivisation par voie de coopératives. L'idée en elle-même était bonne. Mais les procédures sont catastrophiques. Il ne fallait pas imposer mais expliquer par la communication et la persuasion. Il fallait dire aux paysans : "Vous voulez que votre production augmente, que vous gagnerez plus d'argent, il faudrait que vous travailleriez ensemble. Si vous n'êtes pas satisfaits, vous êtes libres de vous désengager. Nous ne vous imposerons rien ....etc...". Je suis convaincu, que si le gouvernement de l'époque avait opté pour la souplesse et la persuasion, il aurait réussi. Malheureusement, Ben Salah, obnubilé par ce qui passait dans les Démocraties Populaires et surtout la Yougoslavie, croyait qu'imposer le système coopérative, serait une réussite. Vous connaissez la suite. Résistance des paysans, pertes de cheptels. Les inondations de de 1969 avaient clos le dossier. Aujourd'hui, l'expérience est à refaire, mais autrement. La voie de salut de l'agriculture tunisienne passe par les coopératives de production, de commercialisation. Nous avons des cadres, des techniciens et des informaticiens, qui trouveront inéluctablement des créneaux d'emplois par la voie des coopératives. Hélas, chat échaudé craint l'eau froide. Nos paysans sont traumatisés par les années noires de la collectivisation effrénée. Pour les convaincre, ce ne serait pas chose aisée.....
Si Ahmed ben Salah a fait confiance a certains gouverneurs dont le plus celebre a ete Amor Chechia,ceux meme qui ont accelere les confiscations des terres et etablis la mauvaise gestion ,les falcifications et les manipulations comme systeme.Faux bilans, faux discours....etc ont precipite la descente en enfer d un super ministre honnete et convaincu de la politique economique qu il menait,mais carrement sabotee par ceux meme qui devraient veiller a son application ........etc.
Je ne doute nullement de la sincérité d'Ahmed Ben Salah qui était convaincu d'agir pour le bien de la Tunisie et qu'il n'avait aucun plan d'enrichissement personnel. Mais l'ivresse du pouvoir illimité que lui a accordé Bourguiba " son Manitou adoré!" lui a fait perdre le sens des réalités. A-t-on idée de lancer des entités de productions agricoles avec à leur tête des gens à qui on a donné un vernis de gestion pendant quelques mois ....surtout que la soif des tunisiens pour un enrichissement rapide se faisait bien sentir à travers l'acharnement pour l'acquisition des biens coloniaux ....allant jusqu'à l'occupation pure et simple .... les signes de voracité des gestionnaires des coopératives étaient clairs ....Monsieur Ben Salah dit qu'il ne pouvait tout savoir, certaines données ne lui parvenaient pas, il est en faute du moment ou il n'a pas mis en place un système d'information fiable, c'est le ba ba de la politique où on ouvre les yeux ne serait-ce que pour ne pas tomber dans les pièges que tendent les adversaires politiques qui veulent briguer la place. Et Monsieur Ben Salah est tombé dans la mare jusqu'au cou. Le pays subi un reprise policière inattendue, après les années post indépendance où a commencé à naître un respect des droits des tunisiens. Les méthodes de supplices, brimades de la police coloniales ont refait surface avec la remise en service des apprentis tortionnaires qui voyaient faire les policiers français et qui ont été sans travail une brève période .....certains gouverneurs nommés pour la circonstance avait une approche de la population rappelant les méthodes nazis. D'ailleurs un de ces gouverneur-potentat, mis à l'écart a fait pitié à Bourguiba il l'a nommé Directeur de la prison de Tunis ....le logement de fonction était dans l'enceinte de l’établissement.
Les détracteurs de Ben Salah, détraquent en fait une expérience qui avait réussi, sur tous les plans...mais qui avait été abattue par le mensenge, le sabotage et la machination... ils détraquent, après la faillite de leur doctrine néolibérale, l'homme qui avait construit l'economie tunisienne et ses structures dans un temps record n'ayant pas dépassé les 5 ans... alors que depuis 7 ans ils n'ont pas pu créer une petite fabrique de bicyclettes.. Le grand ABS est un vrai bâtisseur de la Tunisie moderne, un brillant homme d'état qui a la faculté de l'action constructive et pragmatique... Il avait créer des secteurs économiques à partir de rien, pétrole, textile, tourisme, etc... des offices, et des usines, ports et barrages.. etc.. la liste sera trop longue. Mais le plus important c'est que ben salah dans le cadre du socialisme destourien, a fondé une économie qui se voulait souvraine.. une economie de la production et non celle du conteneur comme ce que l'on voit aujourd'hui... Ben salah a contribué à la création de l' état à vocation sociale , il était le créateur de la cnss quand il était ministre de la santé et des affaires sociales... cela étant la vraie faillite financière de la Tunisie que les perroquets de l'infatiguable propagande anti ben salah ne cessent de la lui coller, nous la vivons aujourd'hui sous leur règne de la manière la plus manifeste... force et de constater leurs apparitions quasi militantes à chaque que l'on parle de Ben salah... s'agit-il des mêmes mercenaires??.. d'autant plus que leurs textes au arguments légers et avortés sont les mêmes, et sont répétés dans toutes les tribunes... Certes ce n'est ben salah en tant que personne qu'on détraque mais la lignée qu'il représente, celle de la libération populaire - la lignée de mohamed ali hammi, tahar haddad, en passant par farhat hached et jusqu'à ben salah, d'ailleurs toutes ces personnes ont été écartées.... si bourguiba, nouira, beji gaïd essebsi, masmoudi, belkhouja, voire mehdi jommaa et yassine brahim, étaient dans cette même lignée de ben salah, ils auraient été écartés d'une façon ou d'une autre... Il est interdit aux tunisiens de suivre le bon exemple, et le vrai chemin de l'indépendance, de la souveraineté, du vrai développement, et de la vraie économie permettant d'asseoir un modèle sociétal tunisien, à la fois progressiste, producteur, émancipé et équilibré.