Le Conseil National de sécurité examine la situation sécuritaire en Tunisie et en Libye (Vidéo)
Pour parer à l'éventualité d'une intervention militaire en Libye que de nombreux observateurs estiment très probable, voire imminente, la Tunisie se prépare déjà à gérer ses retombées sur les plans sécuritaire, économique et humanitaire.
Le Président de la République Beji Caïd Essebsi a réuni Jeudi matin au palais de Carthage le Conseil National de Sécurité aux travaux duquel prennent part le Président de L'ARP, le chef du gouvernement, des ministres, les membres du Conseil Supérieur des Armées et des cadres sécuritaires de premier plan.
En ouvrant la réunion, le chef de l'Etat a donné le ton. L'heure est à la mobilisation.Pour lui la Tunisie entame une "nouvelle phase délicate qui requiert la solidarité des Tunisiens et une vigilance accrue des services administratifs et sécuritaires". Elle nécessite aussi "un climat de cohésion et d'entraide" et des mesures à mettre en œuvre pour pouvoir "faire face avec le maximum d'efficience aux dangers qui guettent le pays". La Tunisie et son peuple sont en mesure de les affronter, a assuré Beji Caïd Essebsi.
La réunion a aussi permis d'examiner les moyens de soutenir le gouvernement libyen d'Union Nationale,indiquent les services d'information et de communication de la Présidence.
Ce gouvernement, formé par Faiez Sarraj tarde à se mettre en place.Le vote de confiance du parlement de Toubrouk reconnu internationalement n'a pas encore lieu pour l'avaliser.
Tout en s'employant à se donner les moyens de se prémunir des dommages collatéraux d'une intervention militaire en Libye, la Tunisie continue à agir en vue d'un règlement politique de la crise Libye. Elle abritera sous sa présidence, les 21 et 22 mars prochain,une réunion des ministres des affaires étrangères des pays voisins de la Libye.
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