News - 18.03.2010

Rym Msadek: la zarzissienne de Princeton

Elle venait tout juste de débarquer de Paris où elle avait obtenu, il y a un an son doctorat en océanographie physique et climat et s'apprêtait à s'engager dans une nouvelle vie à l'Université de Princeton, aux Etats Unis en tant que chercheur au "Geophysical Fluid Dynamics Laboratory". En traversant, pour la première fois, les rues de cette ville, construite autour de son campus, Rym Msadek, 28 ans à peine, se dit qu'elle a vraiment de la chance de travailler dans cette prestigieuse université entourée de prix Nobel et de grands noms de la climatologie dont elle dévorait les articles et les livres quand elle était étudiante.

Elle est déjà toute excitée à l'idée de les rencontrer. Eux, qui paraissaient inaccessibles vont devenir des collègues avec lesquels il lui sera, désormais, loisible de discuter d'égal à égal... Que de chemin parcouru depuis que, enfant, elle venait près du port punique de Carthage, contempler la Grande Bleue...De doux souvenirs défilent dans son esprit: Mutuelleville où elle a fait ses études secondaires,  Paris où elle collectionnera les diplômes, et omniprésents à chaque étape de sa vie, ses parents qu'elle chérit, sa soeur aînée, Amel, "la personne qui compte le plus" pour elle et cette bonne ville de Zarzis dont est originaire son père et où elle aimait se ressourcer et retrouver sa "jeddaya".

De Zarzis à Princeton. Lisez et savourez, dans notre rubrique Success Story, ces tranches de vie évoquées avec beaucoup de spontanéité et de talent par Rym Msadek.

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4 Commentaires
Les Commentaires
gziguez sami - 19-03-2010 21:33

Rim je suis trs fier de lre ces nouvelles surtout que vous ete zarzicenne ou je suis maintenant felecitaion & bon continuation gziguez sami directeur technique hoel zita beach maiée 2 enfants

abichou kouloud - 19-03-2010 22:26

bonne continuation !!!

Moncef SASSI - 21-03-2010 12:49

Après avoir lu l'un des commentaires ci-dessous relatif à la langue, je me permets de profiter de la notoriété de votre article pour lancer un SOS: L'usage abusif et inconsidéré de la langue tunisienne "arabe-parlé" sous une forme écrite dans les affiches publicitaires et autres prospectus promotionnels. Soyons clair: Il n'y a aucune objection lorsque notre langue arabe-parlé (dite "lougha derja") est utilisée sous sa forme orale (à la radio et à la télé- au théâtre et au cinéma), soit pour des messages publicitaires parlés, soit pour des spectacles. Par contre, lorsque ces messages sont institutionnalisés sous leur forme écrite, et que leur orthographe prend racine dans nos têtes et surtout dans la tête de nos enfants, il y a danger de mort pour la langue arabe. En effet, comment expliquer à ma fillette de 6 ans que la langue arabe enseignée à l'école n'a ABSOLUMENT AUCUN LIEN avec celle qui est "affichée- omniprésente- agressive- valorisée par des visuels attrayants" ? Comment justifier que sa maîtresse à l'école exige de la rigueur alors que le message de telle ou telle entreprise réputée n'en a pas? Il est inutile de s'étaler sur les dégâts causés par cette dérive "communicationnelle"... Soit ce problème vous a déjà interpelé, soit vous ne vous sentez pas concerné car, comme on me le répète souvent, les affiches publicitaires des autres pays suivent la même tendance (oui mais... leur langue littéraire pure est bien ancrée dans leurs usages quotidiens, ce qui est loin d'être le cas pour l'arabe dit littéraire). Les solutions ? 1/ Sensibiliser les opinions publiques: d'abord les décideurs (publicistes et entrepreneurs), ensuite les "consommateurs de produits publicitaires", comme vous et moi. Le message à transmettre est simple: attention DANGER de schizophrénie linguistique. 2/ Motiver- Encourage- Soutenir, par le mécénat s'il le faut, les femmes et les hommes de lettre qui se doivent de réfléchir à INVENTER une langue tunisienne populaire, viable aussi bien sous sa forme écrite que orale. Trois réflexions pèle-mêle: - S'inspirer de Feu Abdelaziz EL-AROUI et autres ténors de notre patrimoine artistique, Aly Ben Ayed en tête - Répertorier tous les abus en photographiant avec votre portable toute affiche publicitaire suspecte. - Ne pas culpabiliser telle ou telle profession: chacun fait son travail avec les outils dont il dispose, et avec passion. - Une quatrième réflexion qui n'a rien à voir: le désastre écologique causée par ces tonnes de prospectus distribués, que personne ne lit, et qui finissent à la poubelle... pauvres forêts !

amor - 23-03-2010 15:35

vraiment ça fait chaud au coeur de voire une zarzisienne (bint bladi comme on dit) à l'Université de Princeton bon courage et bnne continuation

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