Qui cherche à nuire aux relations tuniso-algériennes ?
Les protestations de citoyens algériens contre l’application d’une taxe de 30 dinars à l’entrée du territoire tunisien a été l’occasion pour une certaine presse algérienne de jeter de l’huile sur le feu, allant jusqu’à lancer des menaces. C’est le cas de l'Expression qui écrit: « Quand on titille son orgueil, l'Algérie ne badine jamais et cet enchaînement de faits plutôt révoltants pourrait mener à une escalade de mesures drastiques ». Ceci sans oublier la propagation de rumeurs sur des vols dont auraient été victimes des touristes algériens appuyées par des témoignages anonymes. Ce que le ministère de l’Intérieur tunisien s’est empressé de démentir.
Cette attitude contraste avec celle des responsables algériens qui s’emploient avec leurs homologues tunisiens à régler cette affaire dans un climat apaisé loin des commentaires incendiaires et dans la tradition des relations fraternelles entre les deux pays.
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Pourquoi rejeter la faute sur d'autres parties alors que la responsabilité de cette lamentable situation incombe au gouvernement tunisien et à lui seul. Imposer une taxe d'entrée à nos voisins algériens sans qu'il y est réciprocité est non seulement un manquement aux règles les plus élémentaires de la diplomatie, mais, aussi, la meilleure façon d'achever un secteur touristique maintenu sous perfusion depuis les terribles attentats du Bardp et de Sousse.
