Taboubi : Voici comment l’UGTT compte s'investir dans les prochaines élections
En cinq points précis, l’UGTT compte s’impliquer pleinement dans les prochaines élections. D'ores et déjà, tout un programme économique et social est en cours d'élaboration et sera finalisé d'ici le mois de juin prochain. Aussi, sans envisager de présenter ses propres listes, il s"agit d'encourager ses cadres qui le souhaitent à se porter candidats dans les listes de leurs affinités et de veiller la transparence du scrutin. « Parce que la situation politique, économique et sociale risque de s’enliser davantage au cours des cinq prochaines années, l’UGTT doit jouer un rôle central et stratégique lors des prochaines échéances électorales ». C’est ce qu’a affirmé le secrétaire général de la centrale ouvrière, Noureddine Taboubi. Ouvrant une conférence organisée sous le thème de : « Le rôle de l’UGTT dans la réussite des prochaines élections et l’aboutissement de la transition démocratique », il a indiqué que l’initiative-même de la tenue de cette conférence traduit la détermination des syndicalistes à s’impliquer pleinement dans ce processus. « Il s’agit, a-t-il, souligné de concevoir une stratégie d’interaction et d’influence, afin de repositionner le débat sur les visions et programmes appropriés et de mettre à profit les scrutins afin de plébisciter les voies d’avenir et de veiller à l'indépendance du scrutin. »
Taboubi a invité les participants à la conférence de formuler des plans d’actions opérationnels relatifs à cinq points qu’il juge essentiels. Il s’agit de :
- Concevoir les modalités et outils d’une campagne de sensibilisation des travailleurs, syndicalistes et plus largement, des électeurs à s’inscrire sur les listes électorales et exercer leur droit de vote,
- Organiser la participation des syndicalistes dans les structures de supervision du processus électoral à travers toutes ses phases et établir la liste des participants à ces opérations, notamment en tant que membres et chefs de bureau de vote. A cet effet, un plan de formation de 2000 observateurs sera mis au moint,
- Déterminer les conditions d’encouragement des syndicalistes à se porter candidats
- Fixer les mécanismes nécessaires pour le lancement d’une plateforme électronique de l’UGTT dédiée aux élections
- Elaborer le contenu d’une feuille de route pour l’étape à venir en vue de garantir la transparence des élections et leur intégrité.
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Il est plus facile de critiquer que de construire. Il est plus facile de démolir que de bâtir. Avec tout mon respect à ceux qui veulent sauver la Tunisie, détruite en grande partie par ses enfants qui ont confondu entre démocratie et anarchie. Le respect mutuel entre les gens, la considération des hiérarchies sociales et administratives, la protection effective des générations futures et tant d’autres valeurs sacrées ont céder l’espace à l’anarchie collective, au banditisme et à la nonchalance. Ces Tunisiens qui ne respectent plus rien. A cause de la corruption, l’administration à un certain moment a perdu sa crédibilité et sa notoriété. Les plus opprimés ont voulu se venger. Des individus mal intentionnés les ont récupéré pour faire d’eux des terroristes, des délinquants et des contre la loi (loi trahie par les corrompus). Une partie de la jeunesse s’est jeté à la mort en voulant quitter le pays pour chercher une vie supposée meilleure. La confiance entre le gouvernant et le gouverné a glissé comme le Dinar vers le bas. Les Tunisiens travaillent de plus dur pour récolter de moins en moins de satisfactions. Les supposés protecteurs du peuple, se sont livrés à des querelles et à des déchirements pour la récupération du pouvoir administratif et financier. Certains simples citoyens, regardaient le manège, dégoutés et plongés dans un progressif désespoir, alors que d’autre ont rejoint l’anarchie pour la politique de chacun pour soi. Le pouvoir public et les politiciens, toutes tendances confondues, ont perdu la confiance de la majorité des Tunisiens. Comme tous les autres, UGTT a montré à plusieurs reprises sa volonté d’être présente sur la scène par des arrêts de la production des richesses en biens et services et à des moments où la Tunisie avait plutôt besoin d’être secourue. L’UGTT veut faire de la politique et de quelle manière qui diffère des autres ? Je rappelle à cette respectable ancienne organisation nationale que la Tunisie a besoin de travail utile constructif, coordonné, et intelligemment planifié pour faire sortir le pays de l’instabilité et pour sauver l’actuelle et les futures génération de toute sorte d’esclavage financier et politique. Elle doit comprendre que le temps des Tunisien est une composante essentielle dans la production de l’énergie humaine. Elle doit saisir que les puissances intellectuelles et corporelles, le temps à consacrer au travail constructif et les ambiances sociales et environnementales composent l’énergie humaine récupérable d’une nation. Les pays avancés développent leurs puissances par leurs bons programmes et visions de l’enseignement et des recherches. Ils font attention à leurs équilibres sanitaires, ils savent utiliser leurs temps dans la production des richesses matérielles et immatérielles et ils garantissent des ambiances favorables à la production du bonheur et de la sécurité à leurs populations actuelles et futures. Il est donc primordial que l’UGTT participe activement en tant qu’organisation expérimentée dans l’arrêt de la production, qu’elle innove et se construise une nouvelle image plus positive en créant du travail qui résorbe le chômage et assure des rentes à partir de l’énergie humaine préparée et compétente. Il est attendu que l’UGTT participe à la sauvegarde des acquis humains et matériels du pays dans une perspective de non hégémonisme ni de complicité avec ceux qui l’ont maladroitement abîme. Vive mon pays la Tunisie.