Partis politiques : un vent de panique

Branle-bas de combat dans tous les partis. L’heure est surtout aux ententes et aux fusions. Comme si on voulait rattrapper le temps perdu, on a eu droit à trois fusions en quelques jours : la première entre le Harrak de Moncef  Marzouki  et le parti d’Abderraouf Ayadi, le deuxième entre Nidaa de Sofiane Toubal (Groupe de Hammamet) et Machrou Tounès de Mohsen Marzouk sous l'enseigne de Nida historique.

A l’origine de cette mobilisation, la proximité des élections bien sûr, mais aussi un constat d’échec de tous ces partis qui n’arrivent pas à décoller et surtout les derniers sondages qui ont fait sortir de leur torpeur les états-majors. Ces derniers ont reçu les résultats comme un coup de semonce contrairement à ce qu'ils ont laissé entendre. Instruits des cas de la France ou de l'Italie où toute la classe politique a disparu au profit d'une génération spontanée que personne n'avait vu venir, ils ont fini par prendre au sérieux les résultats. On ne sait jamais.