News - 17.11.2020

Le faux dilemme des îles Kerkennah en Tunisie : développement économique ou préservation de l’environnement ?

Le faux dilemme des îles Kerkennah en Tunisie : développement économique ou préservation de l’environnement ? Une analyse à partir des projets soutenus par le projet DEVLOK

Par Zied Ahmed  - DEVLOK  est un projet de développement local des îles Kerkennah démarré en 2017 et qui a pour objectif d'accompagner l’installation d’initiatives économiquesrépondant aux attentes de la population locale, qui soient portées par des acteurs locaux, et qui valorisent durablement les potentialités de l’archipel.

La sélection des initiatives économiques est faite de manière participative et selon une procédure transparente et inclusive dans laquelle la société civile et l’administration jouent un rôle central à travers leur participation dans la notation et la sélection des idées de projets. Dès la clôture d’un appel à propositions, les dossiers des candidats suivent une série d'étapes très précises allant de la vérification des pièces administratives composant le dossier jusqu'à la notation de l’idée du projet. Chaque dossier obtient une note lui permettant ou pas de passer à la phase d’accompagnement et d’installation.Une subvention allant de 20 000 DT à 80 000 DT est accordée aux promoteurs sélectionnés qui bénéficient, en plus, d’un accompagnement juridique et technique rapproché pour mettre en œuvre leur projet.
Les critères de sélection retenus, publiés dans les appels à propositions et donc connus de tous, favorisent les initiatives de valorisation des produits locaux, la création locale d’emplois et de valeur ajoutée, l'insertion économique des femmes et des populations les plus vulnérablesetune gestion durable et attentive des ressources naturelles.

Après plus de deux ans de mise en œuvre, le taux d’installation des projets varie d’une catégorie à une autre. Si les projets de type « standard »  ont été relativement faciles à installer, la majorité des projets de type « stratégique » et « innovant » n’ont pas pu voir le jour, révélant ainsi l'existence de freins structurels majeurs qui étouffent les initiatives économiques locales, en particulier au nom d’une préservationde l’environnement, pourtant inexistante sur le terrain.

1. Des projets diversifiés et portés par des jeunes !

1.1. Les projets de transformation des produits de la mer

Le poids économique et social de la filière pêche à Kerkennah a été démontré et chiffré à l’occasion de plusieurs rapports et études récents. Cependant, la répartition de la marge entre les maillons de la filière et la distribution géographique de la valeur ajoutée des produits de la mer n’ont pas été étudiés de très près. Dans les faits, l’écrasante majorité des produits de la mer pêchés à Kerkennah est exportée vers le continent, particulièrement à Sfax, sans subir de transformation, avec une partie importante de la valeur ajoutée du produit qui se trouve ainsi géographiquement déplacée et accaparée par l’aval de la filière. Cette situation est aggravée par l'inorganisation de la filière qui laisse les pêcheurs à la merci des intermédiaires.Ainsi, les deux ports de Kerkennah, à l’Attaya et à Kraten, sont aujourd’hui complètement à l’arrêt. Aucun service n’est proposé aux pêcheurs sur les quais : ni entrepôts frigorifiques, ni pompe à carburant ni criée. Cette absence de l’Etat, associée à la faible structuration des pêcheurs, ont fait le lit aux intermédiaires qui proposent tous les services manquants, y compris le crédit, en contrepartie de la commercialisation à leurs conditions des produits pêchés. Au final, la faiblesse des revenus générés pousse les pêcheurs à accroître leur pression sur la ressource halieutique disponible.

Fort de ce constat, les projets proposant une transformation des produits de la mer directement sur l'archipel, avec l'organisation de nouvelles relations entre pêcheurs et transformateurs, ont été attentivement étudiés par l’équipe DEVLOK. Durant la phase d’accompagnement, ces projets ont été renforcés, en collaboration avec les promoteurs, pour en améliorer l'impact en termes d'emplois créés et de revenus et en garantir la durabilité économique et environnementale.

Mais l'installation de ces projets sur l'archipel est rapidement apparue comme problématique du fait de l’absence de zones industrielles susceptibles d'héberger leurs activités. L’équipe DEVLOK a donc entamé un dialogue avec les institutions régionales et nationales pour trouver une solution à l’installation de ces initiatives essentielles à l’économie du territoire et à la structuration de la filière pêche à Kerkennah.
Les ports sont apparus comme des sites pertinents pour l’installation de tels projets économiques pour des raisons évidentes : proximité pour les pêcheurs, raccordement aux réseaux électriques et d’assainissement, disponibilité des terrains.Les échanges engagés avec l’Agence de Promotion des Infrastructures Portuaires  ont été concluants et ont permis d’identifier une procédure d’octroi de lots de terrain, en gré à gré, sur les ports de Kraten ou de l’Attaya. Mais cette procédure ne peut être déclenchée qu'à la suite d'une demande officielle initiée conjointement par la Mairie de Kerkennah et le Gouvernorat de Sfax et mentionnant le nom des investisseurs et la nature de leur projet.A ce jour et malgré différentes relances, cette demande officielle n'a toujours pas été formulée.

1.2. Les projets de valorisation des déchets organiques

L’agriculture kerkenienne se caractérise par un système de production mixte basé sur l’élevage ovin et l’arboriculture (palmier, olivier, vigne,…) qui produit des quantités de déchets organiques non négligeables. Si le fumier ovin est facilement valorisé par les agriculteurs du territoire, les déchets de taille des arbres et les sous-produits de la transformation des olives constituent un véritable casse-tête pour les autorités locales en l’absence d’une décharge contrôlée ou d’un projet de valorisation adéquat.

Dans le cadre des appels à propositions du projet DEVLOK, plusieurs promoteurs ont soumis des projets de valorisation des déchets organiques. Trois de ces projets ont été sélectionnés qui semblaient être en capacité de proposer des solutions viables économiquement à cette problématique de gestion des déchets organiques tout en garantissant une commercialisation locale du produit fini : deux projets de production de compost et un projet de fabrication de charbon à base de grignon d’olives.

Mais leur concrétisation s'est avérée là encore difficile. L’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE) a, en première intention, refusé tout simplement l’installation de ces projetsarguant que ce sont des projets industriels qui nécessitent donc une zone industrielle ... qui n’existe pour l’instantpas à Kerkennah ! Des réunions d’échange organisées entre l’équipe DEVLOK et les institutions régionales ont permis d'approfondir la question et d’identifier une piste pour l'installation de ces projets en dehors d’une zone industrielle. Partant du fait que ces projets proposent devaloriser des déchets d’origine agricole et en référence à la réglementation en vigueur, l’ANPE a finalement donné un accord préliminaire pour l’installation de ces projets sur des terrains agricoles. Sur la base de cette nouvelle orientation, dont la définition aura demandé 18 mois, l’équipe DEVLOK est en train de poursuivre les procédures d’installation des projets.

1.3. Les projets de valorisation des déchets plastiques

Le recours massif à l’utilisation du plastique à usage unique dans la vie quotidienne des kerkenniens et dans les activités de pêche, au détriment des techniques traditionnelles qui utilisaient des matériaux naturels, ont engendré une production inquiétante de déchets plastiques sur l’archipel. L’absence d'un système performant de collecte de ces déchets, l'absence d’une décharge contrôlée fonctionnelle et l'absence de toute filière locale de valorisation de ces déchets plastiques, en partie liée à l'insuffisance de moyens humains et financiers des autorités locales, sont à l'origine d'une dispersion massive de ces déchets plastiques dans les milieux terrestres et marins de l'archipel. Dans ce contexte, les déchets plastiques sont devenus omniprésents, menaçant la biodiversité marine et défigurant les paysages naturels qui constituent le principal capital immatériel du secteur touristique à Kerkennah.

A l’issue des deux premières vagues d'appels à propositions, le projet DEVLOK a reçu trois propositions portant sur la gestion des déchets plastiques : un projet de renforcement du point de collecte, un projet de fabrication de nasses métalliques et un projet de broyage de tous types de plastique. Ces projets ont tous été sélectionnés. Si l’installation des deux premiers projets n’a pas posé de réelles difficultés, la mise en place du projet de broyage des déchets plastiques a buté sur un obstacle administratif majeur : étant industriel, ce projet ne peut pas voir le jour à Kerkennah en l’absence d’une zone industrielle.
Après uneannée d’échanges avec les institutions régionales, l’obtention d’une dérogation spécifique de la part du Ministère de l’Environnement s’est avérée être la seule solution possible qui permettrait l’installation de ce projet de broyage à Kerkennah. En dépit de l'évidence de la dégradation de l’environnement kerkennien par les plastiques et de l’impact positif que ce projet aurait sur cette situation, les discussions engagées avec le Ministère de l’Environnement depuis plus de 5 mois ne sont pas encourageantes et laissent supposer que ce département, théoriquement chargé de trouver des solutions à la pollution plastique, est réticent à l’idée d’autoriser un jeune kerkennien à contribuer à l'organisation d'une filière de recyclage du plastique sur l’archipel ... et ce au nom de la protection de l’environnement !

2. La question de la zone industrielle ou l'histoire de l'arbre qui cache la forêt

L’absence de zone industrielle sur l'archipel est l’argument qui est régulièrement opposé à tous les projets visant l'installation d'activités économiques ne relevant pas du secteur primaire, et ce bien que ces projets soient portés par des acteurs locaux et en particuliers des jeunes et des femmes, qu'ils apportent des réponses concrètes et durables à des problématiques environnementales qui pèsent sur l'avenir de l’archipel, qu'ils créent des emplois et fixent la valeur ajoutée sur l'archipel,contribuant ainsi à la paix sociale et à l'insertion de ce territoire dans l'économique nationale.

Aucune institution publique ne semble intéressée à combler ce manque en engageant les procédures de création d'une telle zone industrielle. Avant la révolution et parce que ce territoire était classé comme "territoire sensible" au regard de la richesse de son environnement, le schéma d’aménagement territorial n'avait pas prévu de zone industrielle sur l’archipel, en privilégiant leur installation sur le continent. Dix ans après, on s’aperçoit que cette politique n’a non seulement pas permis d’atteindre les objectifs environnementaux escomptés mais qu'elle a par contre accentué le décrochage économique de ce territoire en étouffant, au nom de la protection de l’environnement, les initiatives économiques naissantes portées par les acteurs locaux. Si l’élaboration d’un nouveau schéma d’aménagement est devenue d’actualité après les premières élections municipales tenues en 2018, la question de l’intégration ou non d'une zone industrielle dans ce schéma demeure en suspens et provoque toujours des inquiétudes dans les rangs de certains conseillers municipaux.

La préservation de l'environnement naturel unique de Kerkennah est l'argument principal qui est évoqué par les opposants à la zone industrielle, qu'il s'agisse d'organisations de la société civile ou d'institutions publiques. Deux craintes sont alors évoquées : celle de voir des industries polluantes s'installer sur l'archipel, la zone industrielle étant par nature industrielle et donc obligatoirement polluante, et celle de voir des entrepreneurs étrangers, sans scrupules et mus par le profit immédiat, venir piller les richesses de l'archipel.

Une fracture absolue entre l'économie et l'environnement est ainsi entretenue à Kerkennah qui n'est pas sans lourdes conséquences :

l'inexistence d'un cadre légal pour l'installation de certaines activités économiques entraîne leur installation illégale et en dehors de tout contrôle. C'est ainsi que des unités industrielles existent un peu partout sur l’archipel, illégales mais exerçant pourtant leurs activités au vu et au su de tout le monde, et cette installation anarchique est source de nombreux problèmes en particulier environnementaux (absence de gestion des déchets, pollutions diverses y compris sonore, etc.)

les entrepreneurs qui souhaiteraient développer leur activité dans un cadre légal, comme ceux soutenus par le projet DEVLOK, n'ont que deux options : basculer dans l'illégalité ou renoncer à leurs projets. Le fait même qu'il existe des opérateurs illégaux qui travaillent en toute quiétude alors qu'on leur refuse une installation est également source d'une profonde rancœur et entretient l'insatisfaction sociale et le sentiment d'injustice.

l'absence d'une structuration territoriale de l'économie kerkenienne maintient ses acteurs dans des activités peu rémunératrices qui les poussent vers des pratiques les moins coûteuses possibles, au risque qu'elles soient plus polluantes (comme par exemple avec l'utilisation des nasses en plastique en remplacement des nasses traditionnelles ou des nasses métalliques) et à puiser toujours plus dans les ressources naturelles disponibles contribuant à leur épuisement progressif (avec par exemple la multiplication des engins de pêche et l'utilisation d'engins de moins en moins sélectifs).

Ainsi, au prétexte de la protection de l'environnement, on contribue à sa dégradation accélérée, que tous les rapports réalisés sur le sujet confirment.
Convaincu de l’impact positif que pourrait avoir une zone industrielle sur le développement économique durable de l’archipel et la protection de son environnement, pour peu que l'on en cadre précisément les règles de fonctionnement, le projet DEVLOK a entamé un échange avec le conseil municipal de Kerkennah afin de définir les conditions de l’installation d’une zone industrielle à Kerkennah et de chercher des solutions pour permettre l’installation des projets à caractère industriel portés par les promoteurs kerkenniens dans le cadre de DEVLOK. La Mairie s’est montrée très prudente au début des discussions du fait de la pression exercée par une partie de la société civile kerkenienne et du flou juridique et réglementaire qui existe encore, du fait de l'installation toute récente de la décentralisation en Tunisie, quant aux prérogatives de développement des conseils municipaux. Les projets portés par les promoteurs sélectionnés dans le cadre de DEVLOK ont constitué, par leur diversité et par les services et les produits qu’ils allaient développer sur l’archipel, des cas concrets qui ont nourri ce dialogue avec la Mairie qui a pu apprécier par elle-même l’impact positif que pourrait avoir une zone industrielle sur l’économie de l’archipel.

Ainsi, en février 2020, soit deux ans après le début du projet DEVLOK, la Mairie a accepté d’aborder publiquement la question de la zone industrielle à Kerkennah. Dans un atelier organisé à Sfax et en présence de représentants de la société civile et des administrations régionales, l’emplacement d’une éventuelle zone industrielle à Kerkennah a été débattu, tout comme la nécessité de définir les types d’industries à installer sur cette future zone et de cadrer, avec un cahier des charges portant notamment sur la gestion des déchets et des sous-produits, les conditions d'exercice de ces activités. L’atelier s’est terminé par une intervention du Directeur Général de l’Agence Foncière Industrielle qui a salué ce pas positif franchi par le conseil municipal de Kerkennah et qui a rappelé la procédure de mise en place de cette infrastructure qui est généralement très longue. Suite à cet atelier, le Maire de Kerkennah a confirmé au projet DEVLOK que la Mairie avait déposé le dossier de demande de création d’une zone industrielle à Kerkennah auprès de l’Agence Foncière Industrielle et a souligné la volonté du conseil municipal de faire de cette zone un modèle de développement d’industries respectueuses de l’environnement et créatrices de richesse et d’emplois.

3. Réconcilier le développement économique et la préservation de l’environnement

Kerkennah connait actuellement un déclin accéléré de ses ressources et de son environnement. La pollution plastique marine et terrestre défigure le paysage, la pollution pétrolière rythme les saisons de pêche, les atteintes au domaine public maritimesont récurrentes, la nappe phréatique est sur-sollicitée, les sols se salinisent et les ressources marines sont quasi-épuisées. Fermant les yeux sur cette réalité plus qu'alarmante, un ensemble d'institutions publiques et d'associations environnementales, tunisiennes mais aussi internationales, feignent de croire que Kerkennah est toujours un joyau environnemental qu'il faudrait protéger à tout crin et continuent d'afficher partout les charfias traditionnelles en palmes comme emblème alors que le plastique et le PVC sont devenus la règle pour ces engins de pêche. Ce faisant elles contribuent à accélérer le processus de dégradation enempêchant l'installation des mesures et des dynamiques sociales et économiques endogènes qui permettraient de redresser la barre et de dessiner un nouvel avenir pour cet archipel qui dispose de tous les atouts pour devenir un exemple mondial d'un développement durable et responsable.En le figeant dans un idéal passéiste et en le rêvant sous cloche elles lui refusent de fait tout avenir.

Car nous avons vu que la cloche est percée et que l'environnement naturel se dégrade de manière accélérée. Et l'archipel de Kerkennah est aussi confronté, à l'égal des autres régions de la Tunisie, au problème du chômage des jeunes et de l’émigration. Dans le Plan Local de Développement élaboré de manière concertée dans le cadre du projet DEVLOK, la population locale a clairement souligné son inquiétude pour l’avenir des jeunes à Kerkennah dans un contexte où la pêche, première activité économique sur l’archipel, est devenue de moins en moins rentable et ou l’investissement privé est une aventure coûteuse et sans issue.

Cette situation, alarmante à plus d'un titre, impose aujourd’hui de repenser le modèle de développement des îles Kerkennah. L’adoption d’une stratégie de préservation de l’archipel de Kerkennah contre les menaces environnementalesdoit s'inscrire dans une économie structurée sur la valorisation durable, au bénéfice des populations du territoire, de ses ressources naturelles et patrimoniales, avec un Etat proactif et volontaire qui accompagne l'installation de cette nouvelle économie et qui dans le même temps assume pleinement ses fonctions régaliennes de contrôle et de police. Car sinon, comment expliquer aux jeunes promoteurs kerkenniens que l'on peut autoriser l’installation de plateformes pétrolières dans « un territoire sensible » mais que les élevages de crevettes y sont interdits ou que les usines polluantes installées illégalement un peu partout peuvent fonctionner en toute impunité mais qu'un jeune kerkennien qui veut s'installer dans le respect de la réglementation s'en trouve empêché ?

Le dépôt de la demande de création d'une zone industrielle à Kerkennah doit être considéré comme une opportunité pour asseoir une nouvelle vision pour le développementde l'archipel. En attendant l’instruction du dossier administratif, le cahier des charges régissant le fonctionnement de cette future zone mériterait d’être débattu dans toutes ses dimensions et élaboré de manière collégiale et concertée. Un dialogue, animé par la Mairie de Kerkennah et associant tous les acteurs concernés par cette future zone industrielle, devra aboutir à définir précisément un contenu technique, financier et administratif clair pourune telle infrastructure positionnée sur un archipel à forte valeur environnementale. Ce cahier des charges pourrait être le premier document en Tunisie à poser les bases d’une zone industrielle responsable et respectueuse de l’environnement qui pourra d’un côté renforcer l’image de Kerkennah comme étant une destination de tourisme alternatif et responsable et d’un autre côté permettre l’installation d’un tissu industriel organisé, légal et contrôlable.

La conciliation du développement économique et de la préservation de l’environnement se dessine comme l’unique choix politique qui s’offre aux acteurs locaux pour préparer l’avenir de Kerkennah. Dans le cas contraire, l’archipel poursuivrala route qui l'amène inexorablement vers la perte de tous ses atouts environnementaux et humains.

Zied Ahmed
Administrateur au CIHEAM Montpellier

 

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1 Commentaire
Les Commentaires
rlahmar - 18-11-2020 08:52

je suis pour la préservation de la nature de Kerkenna

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