Sommet de la Francophonie Djerba 2021: Louise Mushikiwabo, la semaine prochaine à Tunis

Le compte-à-rebours, remis jour, a commencé. Ça sera à bien à Djerba, et les 20 et 21 novembre 2021 que se tiendra le 18ème sommet mondial de la Francophonie. La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo viendra à Tunis la semaine prochaine, du 16 au 18 décembre, en suivre les préparatifs.

L’ancien logo, initialement conçu pour Tunis en décembre 2020, a été abandonné en faveur d’une nouvelle identité graphique, marquée par l'insertion de lettres en langue arabe. Présenté par Sarra Maaouia, conseillère auprès du président de la République, lors de la conférence ministérielle récemment tenue à Paris, il a été adopté.

Le plus dur commence, alors avec une check-list longue et complexe de préparatifs logistiques, sécuritaires, protocolaires et de contenu. Le sommet est précédé, pendant une semaine, d’une série d’évènements parallèles dont notamment le forum d’affaires. Des délégations de 88 états et gouvernements seront représentées à haut niveau aux travaux du sommet alors que des représentants de la société civile ainsi que des opérateurs économiques prendront part aux différentes manifestations qui y auront lieu. Au total, les organisateurs s’attendraient à près de 6000 participants.

Le choix de l’Île de Djerba, dotée d’un grand aéroport et bien desservie par le transport aérien, se justifie également par la capacité d’accueil hôtelière en nombre appropriée et qualité requise. Carthage y ajoute une volonté de décentralisation de grands évènements et une promotion des destinations touristiques tunisiennes.

Reste la question du coût du sommet : les estimations vont jusqu’à 150 MD au moins, à travers un fonds de concours et des contributions de pays amis. . Pour mémoire, le dernier sommet arabe tenu à Tunis le 31 mars 2019 devait engendrer, avec la participation de 21 pays membres, des dépenses de l’ordre de 50 millions de dinars. Grâce à des pays amis, des contributions financières avaient permis de financer le réaménagement du palais des Congrès, ainsi que l’acquisition de véhicules et autres équipements. Une gestion rigoureuse est même parvenue à dégager un solde positif qui a été versé dans un fonds de concours... en prévision du sommet de la Francophonie.