Habib Fekih: Un récit national pour assumer toute notre histoire
Préambule
Toute nation a besoin d’un récit national honnête, réellement représentatif, inclusif, cohérent, motivant et assurant la continuité entre les différentes périodes de l’histoire du pays.
Pour la Tunisie, les circonstances ont fait que, depuis plus d’un siècle et demi, les tenants du pouvoir ont retenu ou imposé des récits parcellaires, malgré leur connaissance et leur acceptation de l’histoire du pays. Bourguiba parlait bien de Jugurtha et d’Ibn Khaldoun, mais occultait des pans entiers de l’histoire de notre pays. Ben Ali a fait de même et depuis 2011, les nouveaux dirigeants ont pris le même chemin, mais les périodes occultées ne sont pas les mêmes.
Depuis l’indépendance, nous n’avons pas eu un vrai récit national et nous avons vécu des ruptures brutales.
Les Beys avaient tout focalisé sur leur dynastie et l’héritage ottoman et personne n’a jamais essayé de faire le lien entre Elyssa, Hannibal, ST Augustin, El Kahina, Ibrahim Ibn Al Aghlab, El Moez Lidine Allah, Ibn Khadouja, Hussain Bin Ali, Bourguiba...
Alors que la Tunisie jouit d’une unicité d’un peuple issu de plusieurs apports ethniques et à réussi à avoir un ADN spécifique, le tunisien continue à ignorer qui il est réellement et ne sait pas où aller.
C’est pour cette raison que la rédaction d’un récit national devient une impérieuse nécessité et un acte salvateur pour remettre le pays sur les rails.
Le Tunisien passe de l’auto-flagellation et de la sous estimation, à l’arrogance et la surestimation. Il envie les autres peuples qui réussissent et les dénigre et se montre hautain vis à vis des peuples qui échouent et les raille.
Nous sommes supposés former un peuple modéré. Malheureusement le juste milieu est rare et l’estimation exacte est absente du subconscient tunisien.
Ceci est le résultat de plusieurs siècles, pendant lesquelles, malgré des avancées sociales et éducatives indéniables, le culte de la personne et l’absence de transparence dans la vie politique ont laissé des franges entières de la population dans l’ignorance de leur identité réelle, de leur passé, de leurs capacités et de leur futur possible.
La première question qui se pose est:
C’est quoi la Tunisie?
Le mot Tunisie est en soi réducteur, car il occulte des pans entiers, de l’histoire du pays.
Pour mieux comprendre c’est quoi la Tunisie, il faut intégrer les Capsiens, la Numidie, Carthage, l’Africa romaine, les Vandales, l’Ifriquia, les Aghlabides, les Fatimides, les Hafsides, les Ottomans, les corsaires barbaresques, la colonisation et la Tunisie indépendantes.
La Tunisie a changé, à plusieurs fois de capitale: Carthage, Sbeitla, Kairouan, Rakkada, Mahdia, Tunis.
C’est le nom de la dernière capitale qui a fini par identifier le pays, mais comme c’est la ville qui a le moins d’assise historique, ce nom ne peut plus exprimer en soi une appartenance à une ethnie ou à une civilisation (Kairouan renvoie aux arabe-musulmans, Mahdia aux fatimides, Carthage aux puniques, Sbeitla à l’empire romain chrétien d’orient...).
Il faut donc donner à ce nom Tunisie une identité complète qui incorpore toutes les composantes.
C’est cela le récit national.
Une Tunisie permanente
Une consultation rapide de l’histoire de la Tunisie montre une multitude de points de ruptures souvent violentes mais toujours structurantes:
• la destruction de Carthage
• l’invasion vandale
• la conquête musulmane
• la prise de pouvoir des fatimides
• l’invasion halallienne.
• les multiples incursions européennes et troubles durant la période hafside,
• la conquête ottomane.
• les guerres des pirates barbaresques
• la colonisation
• les changements de régime post indépendance.
D’un premier abord tous ces points de rupture ont abouti à des changements radicaux au niveau du régime politique, des croyances religieuses, des composantes ethniques de la population et des contours géographiques du pays, mais par le miracle des brassage, un peuple s’est progressivement constitué à l’intérieur d’un contour géographique assez bien délimité, avec une langue bien distincte, fruit d’une évolution lente mais continue de la langue punico-numide de l’époque de Carthage. Cette langue a intégré des bribes de latin et des pans entiers d’arabe. C’est la Darija d’aujourd’hui, qui avait déjà servi de véhicule de communication aux arabes qui avaient trouvé une langue sœur pratiquée par les populations de l’Ifriquia (la langue punique, étant d’origine phénicienne, est une langue sémitique très proche de l’arabe, les ajouts berbères l’ont enrichi sans altérer la compréhension globale du contexte).
Donc un premier vecteur unificateur: une langue commune qui unit le carthaginois, le berbère, le latin, l’arabe et même un peu de turque et de français.
Le melting pot tunisien a réussi, aussi, à créer une unicité religieuse, malgré une multitude de croyances, à l’origine, la majorité du peuple tunisien est devenue musulmane sunnite. Il existe des minorités religieuses, surtout juive, mais leur culture dominante et leurs traditions sociales s’inscrivent dans le cadre arabo-musulman (habits, cérémonies de mariage et de circoncision, musique, traditions diverse...etc.).
Mais l’influence méditerranéenne est toujours visible et beaucoup de traditions tunisiennes s’inscrivent dans l’héritage méditerranéen. Il n’y a qu’à voir la fête d’Aoussou à Sousse et le calendrier agricole tunisien qui est l’ancien calendrier berbero-Punico-romain.
Enfin un type tunisien a émergé, avec un faciès bien défini. C’est un mélange de toutes les composantes existantes.
Certes il y a encore certaines parties de la population qui gardent des traits spécifiques dans certaines régions, du fait d’un isolement relatif, mais la majorité de la population est le fruit du melting pot.
Les différents points de rupture ont certes créé des chocs, mais ont aussi poussé les tunisiens à trouver, très vite, des solutions pour intégrer les changements, avec le minimum de dommages et en essayant d’apporter des améliorations.
Donc les chocs furent, toujours, amortis et ont servi de catalyseurs à l’amélioration, souvent forcée.
Grâce à tous ces soubresauts, le tunisien a développé une certaine résilience et une capacité d’absorber efficacement les apports extérieurs.
Donc les ruptures n’étaient pas des calamités, c’étaient plutôt des aubaines.
Ce n’est que depuis l’indépendance et à l’inverse de ce qui était attendu, avec l’instauration du concept de nation et d’état moderne, que la rupture est redevenue une occasion de renier le passé et de rejeter l’autre.
Mais ce phénomène est passager et il est la conséquence de l’immersion dans le tissu national tunisien d’éléments qui sont encadrés par des courants de pensée étrangers qui ne croient pas à l’état nation.
La rédaction et la diffusion du récit national contribueraient à limiter les effets dévastateurs d’une telle pensée.
Enfin la permanence de la Tunisie provient de la pérennité de ses institutions.
Notre pays est parmi les très rares dans le monde à avoir toujours eu un état fort et bien structuré, malgré quelques courtes parenthèses de chaos consécutives au des invasions et des guerres.
La Tunisie était l’une des premières républiques du monde, avec Carthage, avec un parlement, un sénat et des suffètes élus pour de courtes durées. Aucun général ne pouvait partir en guerre, sans l’approbation de son budget par la commission de La Défense, comme c’est le cas aujourd’hui aux Etats-Unis. Rome avait créé la province d’Afrique et Carthage avait retrouvé son Senat.
Par la suite, chaque nouveau venu avait pris l’habitude de recourir aux fonctionnaires du régime qui précédait. La meilleure illustration était celle des arabes qui n’avaient pas hésité à employer les fonctionnaires de l’empire romain d’orient qui contrôlait la Tunisie avec les berbères, au moment de la conquête musulmane.
Cette continuité de l’état avait, entre autre, permis d’avoir un système de cadastre très efficace qui a garanti la propriété des biens, plusieurs siècles d’affilée (il y a des oliviers qui sont âgées de plusieurs siècles et dont les propriétaires ont toujours pu être identifiés). D’ailleurs, des cadastres bien tenus sont l’expression la plus flagrante de l’existence d’un état bien structuré et pérenne, malgré les changements de régime.
Donc, grâce à tous les facteurs cités précédemment, la Tunisie a réussi à assurer une permanence relative de ses institutions.
Une Tunisie rayonnante
Quand on parle de la Tunisie, aujourd’hui, il vient à l’esprit un pays relativement petit, relativement pauvre et qui a subi les affres de la colonisation.
L’horizon d’évaluation de ce pays s’arrête à près d’un siècle et nous ne pouvons que constater que la Tunisie a surtout subi les agressions de l’extérieur n’a pas apporte de contributions notoires à l’humanité.
Mais élargissons l’horizon d’évaluation à l’âge du pays (plus de 12000 ans, si nous nous référons à l’avènement des capsiens et plus de 3000 ans si nous prenons la fondation d’Utique) comme référence).
Dans ce cas, nous trouvons que la petite Tunisie est:
• L’un des premiers foyers d’hommes modernes sédentarisés autour du bassin méditerranéen.
• La première vraie démocratie de l’humanité, d’après l’aveu même de philosophes grecs.
• Le premier pays à mettre en place un système d’échanges commerciaux moderne, avec des lettres de crédit, des lettre de change et autres techniques bancaires utilisées jusqu’à nos jours.
• Le premier pays à développer une construction navale modulaire moderne.
• Le premier pays à développer la navigation maritime au longs cours, vers l’ouest africain, l’Europe du Nord et même les Amériques.
• Le premier pays à construire des immeubles, à plusieurs étages, avec accès à l’eau courante et évacuation des eaux usées à tous les étages.
• Le premier pays à développer une agriculture moderne consignée dans des traités d’agronomie qui ont servi pendant plusieurs siècles(les traités de Magon).
• La pays qui a hébergé les réfugiés juifs qui avaient fui Jérusalem, après la première destruction du temple en 586 A.D et vit la construction de la première synagogue en dehors de la terre sainte (La Ghriba).
• Le pays de diffusion et de structuration de la religion catholique, au sein de l’empire romain.
• Le pays qui a joué un rôle politique important au sein de l’empire romain faisant et défaisant les empereurs et plaçant des empereurs et plusieurs généraux à la tête des armées romaines.
• Le pays qui a contrôle pendant près de 14 siècles une grande partie de la Méditerranée.
C’était le carrefour, la plateforme d’échange et le coordinateur entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen Orient.
• Le pays qui a construit près de 150 villes et localités au Maroc, en Espagne, en Algérie, aux Baléares, en Sardaigne, en Sicile, en Corse, à Malte, en Libye, en Égypte(Le Caire) et même au levant.
En particulier, les trois plus grandes universités musulmane du monde: El Azhar au Caire, les Qarawiyines à Fez et la Zitouna à Tunis ont été construites par les tunisiens.
• Le pays de diffusion du savoir et de la science, de Magon, à St Augustin à Ibn Khaldoun. À cet effet, l’empereur Frédéric de l’empire romain germanique a recouru aux savants tunisiens de Sicile pour enseigner les sciences arabes à ses sujets de l’empire et en particulier en Allemagne.
• Le pays qui, essentiellement, avec l’Algerie est responsable de l’activité des corsaires barbaresques qui avaient marqué la vie de tout le pourtour méditerranéen, de la mer du Nord et même de certaines régions de l’Atlantique. C’est pour réagir contre ces corsaires que le président américain Jefferson a créé la Navy. Le premier Iftar de ramadan à la Maison Blanche avait été, aussi, organisé par le même Jefferson pour signer l’accord de paix avec l’ambassadeur tunisien.
• Le premier pays arabe et l’un des premiers du bassin méditerranéen à abolir l’esclavage. Le président Lincoln s’était inspiré du décret d’abolition signé par le Bey de Tunis.
• Le premier pays arabe à promulguer une constitution (Aahd El Amen). Il était l’un des rares pays du pourtour de la Méditerranée.
• Le premier pays arabe à accorder des droits et des protections à la femme qui sont uniques jusqu’à ce jour.
• Le pays qui a devancé plusieurs pays européens dans l’octroi du droit de vote et du droit à l’avortement aux femmes.
• Le pays dont les soldats ont joué un rôle important dans la libération de la France et de l’Europe, aussi bien pendant la première que pendant la deuxième guerre mondiale et en particulier grâce au quatrième régiment de tirailleurs tunisiens ou 4ème R.T.T qui est le régiment le plus cité et le plus décoré de l’armée française et ce depuis 1881.
• Il ne faut pas oublier que c’est la Tunisie, grâce à une partie de son territoire: Afri ou Ifri qui a évolué en Africa (province romaine), ensuite Ifriquia et enfin Friguia, qui a donné son nom au continent africain.
D’ailleurs, c’est ce territoire de Friguia qui a assuré, d’une certaine manière, la continuité du territoire tunisien à travers les siècles.
Frguia existait depuis Carthage, mais ce nom a continué à être utilisé pour désigner un territoire dont la superficie évoluait, sans cesse, mais qui couvrait, toujours, une bonne partie de la Tunisie actuelle.
C’est en quelque sorte le noyau dur d’une union maghrébine limitée à la partie ouest.
Donc la Tunisie est permanente et rayonnante. Elle est l’un des piliers majeurs de la civilisation mondiale. C’est un pays qui a contribué à bâtir et à façonner le monde que nous vivons aujourd’hui. Notre pays n’est pas un consommateur passif c’est au contraire un contributeur actif.
Être Tunisien
Le Tunisien est le résultat d’un savant mélange de toutes les civilisations qui se sont succédé sur cette terre fertile.
Il est l’héritier de Carthage, des Amazighs, de Rome, des Vandales, des Aghlabides, des Fatimides, des Hafsides, des Ottomans, pour ne citer que les plus importants.
Donc être tunisien, signifie être un pilier de la civilisation humaine, être ouvert sur le monde et jouer le rôle de trait d’union entre les peuples, être fier et courageux, être humble et respectueux, être tolérant et compatissant, être travailleur et persévérant et enfin être visionnaire et bâtisseur.
Tous ceux qui veulent réduire le tunisien à une parcelle de son histoire ou à le rattacher à une autre région du monde, trahissent la vérité historique et trahissent le pays tout court.
D’ailleurs, c’est ce genre de tentatives qui est la cause des crises et des errements du tunisien. Quand il se laisse berner par de fausses légendes et des récits historiques tronqués et modifiés, devient un citoyen incontrôlable.
Malheureusement notre histoire est pleine de ces tentatives d’occulter des pans entiers de notre histoire.
Nous n’allons pas réouvrir les débats stériles sur l’identité du tunisien, il y a des éléments fondamentaux qui sont acquis et personne ne les remets en cause. Mais, il est inconcevable que le tunisien rejette ou ignore des pans entiers de son histoire, à cause de déformations et d’occultations volontaires de la part de certaines parties.
Une Tunisie ambitieuse
Hannibal avait dit «S’il n’y a pas de chemin, nous en ferons un».
Cette approche ambitieuse et volontariste a longtemps caractérisé notre pays.
A chaque fois que la Tunisie s’était retrouvée dans une situation difficile, un chemin a été trouvé pour sortir de la zone des dangers et se diriger vers des horizons plus calmes et plus prospères.
Le bateau Tunisie a toujours eu un bon capitaine et un bon équipage pour prendre le bon Cap.
A chaque fois, les acquis de la Tunisie furent intégrés et son rôle de carrefour et de plateforme d’échange a été utilisé pour inspirer les décisions à prendre.
Un carrefour ne peut jamais être contourné, c’est un passage obligé. De ce fait tous ceux qui utilisent le carrefour se sentent obligés de le protéger et de le défendre, car il y va de leur propre intérêt.
Il faut donc afficher notre ambition de continuer à jouer ce rôle de carrefour et de trait d’union entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen Orient, en étant au cœur de la Méditerranée.
Il faut donc remettre le Cap sur Carthage (c’était le titre d’un précédent article dans Leaders), en assumer l’héritage et faire tout le nécessaire pour redevenir La Carthago Nova ou Carthage Nouvelle, ce qui est un pléonasme, car nous savons que Carthage est en réalité Qart Hadasht qui veut dire la ville nouvelle.
Prendre Carthage comme cap pour le futur permet, d’une certaine manière, de lier le futur au passé, d’aplanir tous les soubresauts et de gommer les ruptures.
La continuité historique est rétablie et le tunisien redevient conscient de son passé, de son présent et de son futur.
Le travail de rédaction du récit national a déjà démarré, au sein d’un groupe de personnalités venant d’horizons divers, il sera publié dans les meilleurs délais pour servir dans la définition de la vision et du programme de sauvetage et de transformation du pays.
Je m’attends à ce que certains lecteurs se posent la question de l’urgence de s’attaquer à ce problème de récit national, alors que le pays se débat avec une multitude de crises (sanitaire, économique, financière, sociale,.....). Ma réponse est simple:
Si le Tunisien ne sait pas qui il est, il ne saura pas d’où il vient, où il est et où il va.
Afin d’assurer le succès du plan de redressement du pays, il faut clarifier le récit national et élaborer une vision claire et motivante, en cohérence avec le récit.
A titre d’exemple l’Autriche s’était retrouvée dans une situation désastreuse, à la fin de la deuxième guerre mondiale. La misère était partout et la famine guettait.
Grâce à la volonté d’un groupe d’hommes visionnaires, un récit national fut rédigé et fut intégré dans le plan de redressement du pays.
Les autrichiens retrouvèrent la fierté d’être autrichiens, après avoir été absorbés par les allemands et retrouvèrent surtout la motivation de reconstruire leur pays. On connaît la suite.
Habib Fekih
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Merci si Habib pour cette initiative. Je pense qu'elle est nécessaire et urgente. A votre disposition pour aider de mon mieux à faire avancer le projet. Badie ben Ghachem Ancien universitaire et ancien banquier
Votre article est trés interessant du point de vue des efforts de la Tunisie dans le monde., mais cet effort ne vient pas des autres ( des vandales et autres) mais de l´apprentissage et les experiences qu´a vecu le pays. Je vis en Europe et personne ne se souvient des ces escapades, Dieu sait pour quel raison ils sont allés en Tunisie et l´école n´en parle guère. Pour que l´information soit effective, il faut que il y est les deux. Les francais ne parlent pas de bien des anciens danois, les Vikings, qui ont occupé la Normandie en Fran.
Passionnant. J'approuve totalement cette initiative et ratifie l'urgence de créer un récit national. J'aimerais faire la connaissance de l'auteur et en discuter avec lui. Je suis historien moderniste, retraité du CNRS. J'ai déjà collaboré à des initiatives semblables au Chili et en Espagne. Les résultats dans les deux cas ont été positifs. Sans perdre de vue que seuls les nationaux sont qualifiés pour faire le travail. J'ai en outre beaucoup travaillé comme chercheur sur des entreprise semblables menées à d'autres époques