Mohamed Abbou: Ce qui a fait tomber le gouvernement Fakhfakh

Mohamed Abbou impute la chute du gouvernement à « une série d’erreurs, de maladresses et de mauvaise communication. » Il mentionne le traitement du dossier de Marouane Mabrouk avec des jugements prononcés en juillet 2018 et non communiqués ni au chef du Contentieux de l’État, ni au ministère des Finances. Il en avait reçu «un dossier épais» qu’il avait transmis au Cgsp.

Il cite dans la foulée le marché des bavettes directement attribué par le ministre de l’Industrie à un député textilien, l’affaire des sacs en plastique, celle des déchets et, en ultime couperet, l’affaire Fakhfakh. Mohamed Abbou revient dans le détail sur le déclenchement du signalement de conflit d’intérêts et le processus de son traitement en parallèle par le Contrôle général des finances et surtout le Cgsp. Abbou s’était engagé à rendre public le rapport du Cgsp. Dès qu’il l’a reçu, le 17 juillet 2020, il s’est empressé de le transmettre au chef du gouvernement qui n’a pas manqué de l’inviter à le rencontrer. Craignant qu’il lui demande de surseoir à sa mise en ligne sur le site officiel du ministère, il a donné instruction pour sa publication. Effectivement, Fakhfakh lui a indiqué qu’il ne s’agit que d’un rapport préliminaire qu’il est inutile de rendre public. Le coup était parti. Ce qui a suscité une forte controverse dès le lendemain lors d’une réunion ministérielle…

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