JCC : pour qui chante le griot ?
C’est parti pour les 23èmes JCC. En grande pompe, sur le tapis rouge déroulé sur les marches du théâtre municipal de Tunis, les stars faisaient, chacun dans son style, la montée des marches, pour le plus grand bonheur des photographes à l’affût de l’insolite. Yosra, descend majestueusement du carrosse, Nour Chérif vient lui prendre le bras ; Majda Erroumi, ne cache pas sa joie d’y être, Mahamat Salah Haroun, réalisateur tchadien qui ouvre les JCC avec son film "L'homme qui crie », en course pour la Palme d’Or à Cannes, et aussi tous ces jeunes qui montent et se montrent.
Dès le début de l’après-midi, la fièvre avait déjà gagné l’avenue Bourguiba et le public piaffait de voir ses stars. Dans la salle, aussi, tenue des grandes soirées, les heureux invités se cherchent du regard: l’essentiel n’est pas de regarder les autres, mais d’être vu. Chacun y vient avec son rêve.
Silence, on tourne ! La soirée d’ouverture commence, en prélude, avec la chanteuse libanaise Nesrine Hmidane pour céder rapidement la place au chanteur guinéen N'Faly Kouyaté, voix de l’Afrique, relayé par l’invitée d’honneur Majda Erroumi. L’Afrique blanche, noire, arabe, subsaharienne, francophone, anglophone, de celle d’Ousmene Sembène et de Taher Cheria et Youssef Chahine, est en totale communion.
Dorra Bouchoucha, en papesse du Festival, invite le ministre de la Culture et de la préservation du Patrimoine, M. Abderraouf El Basti, mais en vrai festivalier depuis sa prime jeunesse, à monter sur scène, donner le coup d’envoi.
Introduction d’une compétition nationale des courts métrages, désignation de neuf enfants, choisis des différentes régions de Tunisie pour constituer le jury de la compétition du film pour enfants, attribution pour la première fois dans l’histoire des JCC de deux grands prix, à savoir le prix de la présidence de l'Organisation de la femme arabe (OFA) et celui de la Fondation de Groupama pour le Cinéma : la 23ème session des JCC ne manque pas d’innovations.
On baisse la lumière, et on lance la projection! Bon Festival !
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Bon courage . Mes souhaits pour une excellente réussite qui encouragera le cinéma national et international.
celà promet... pourvu que la session ne soit pas un feu de foin et que son contenu reflète le faste de l'ouverture.... le jury d'enfants et le prix de l'organisation arabe de la femme sont des innovations louables... croisons les doigts, et espérons...