Quand Me Fathi Kemicha avait siégé au nom de la Commission de Droit International
Son témoignage est précieux. «La Tunisie a occupé pendant deux mandats un siège à la Commision de Droit International, CDI (2001-2011)», déclare à Leaders, Me Fathi Kemicha. J’en étais le titulaire en qualité d’expert indépendant, poursuit-il.
La candidature tunisienne avait alors recueilli le suffrage d’un nombre significatif d’Etats souverains (134 en novembre 2001 et 152 en 2007) grâce à la diplomatie tunisienne: les ambassadeurs Si Noureddine Mejdoub et Si Ali Hachani et les brillants diplomates à Tunis, New York, Genève et partout dans le monde.
Pour la petite histoire, n’étant pas un homme de sérail politique de l’époque ma candidature a été acceptée et présentée par la Tunisie car il n’y avait pas alors un candidat «officiel» et que j’avais accepté de prendre en charge mes frais de campagne !
Je n’étais certes pas un universitaire mais plutôt un spécialiste de l’arbitrage international mais je venais alors de plaider deux affaires à la Cour Internationale de Justice (CIJ) : Pakistan c/Inde et Qatar c/Bahreïn et titulaire d’un Doctorat d’État à l’Université Panthéon-Sorbonne en droit international public.
A l’issue de mon deuxième mandat et malgré le fait que j’avais de solides chances d’être réélu, j’ai préféré ne pas briguer en 2011 un nouveau mandat pour me consacrer à d’autres responsabilités internationales au nombre desquelles la présidence de la Commission des Sanctions-Sanctions Board (Anti-Corruption) de la Banque Mondiale (2009-2012) mais également par souci d’alternance (Mot qui n’avait plu à l’époque !) en offrant mon aide pour tout autre candidat. Il n’y en pas eu depuis ce jour-là !!!
Pressé par de nombreux collègues étrangers de briguer un nouveau mandat à la CDI à l’occasion des élections qui viennent de se dérouler, j’avais approché depuis de nombreux mois le Ministre des Affaires Étrangères à qui j’ai fait part de ma disponibilité. Et l’affaire est restée sans suite !
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