Aida Hamdi, Secrétaire d’Etat à la Coopération internationale : Démission actée
Sur la pointe des pieds, elle s’est retirée début février dernier, trois mois après son entrée au gouvernement. Aida Hamdi, haut fonctionnaire établie en France, et unique secrétaire d’Etat dans l’équipe de Najla Bouden, était chargée de la Coopération internationale, auprès du ministre des Affaires étrangères et des Tunisiens à l’étranger.
D’emblée, elle s’était investie dans le brûlant dossier du document des grandes réformes à soumettre au FMI. Installée à la Kasbah, où elle a hérité en bureau de l’ancienne salle des Actes, chargée d’histoire, Aida Hamdi s’était attelée à la tâche. C’est ainsi que des groupes de travail transversaux, réunissant près de 80 hauts cadres de divers ministères, ont été constitués, et réunis en conclave à Dar Dhiafa. Mission accomplie, le document final, tant de fois remis sur le métier, était fin prêt, les derniers jours de décembre. Validé, il sera transmis au FMI.
Cherchant à reprendre son souffle, après ce long et intense marathon, Aida Hamdi, avait dû renoncer à ses fonctions et rentrer en France, renouer avec les siens. Pour des raisons personnelles, sur lesquelles elle n’a pas souhaité revenir, indiquent à Leaders ses proches.
De ces quatre mois au sein du gouvernement, Aïda Hamdi garde un excellent souvenir, surtout du travail en groupe accompli avec une pléiade de hauts cadres pour réfléchir aux grandes réformes prioritaires. A présent, elle a retrouvé ses activités professionnelles à Paris, gardant toujours sa Tunisie dans le cœur.
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