Walid Kamoun, un jeune homme qui a trouvé la profession à l’intersection de ses talents, de sa passion, et des besoins de la société ; ainsi, il ne pouvait qu’exceller!
Walid Kamoun, un jeune Tunisien de 45 ans, vient d’être couronné de l’honneur de diriger l’équipe de 120 chercheurs du département de recherche & développement en oncologie au groupe Servier. Avec un staff de 21.800 personnes de par le monde, Servier est un leader pharmaceutique de renommée mondiale en cardiologie et qui, maintenant, ambitionne de devenir un acteur tout aussi reconnu et innovant en oncologie.
Walid est un fleuron de l’école de Bourguiba. C’est en effet dans un lycée public qu’il fait ses études secondaires avant de suivre ses parents à la faculté de médecine de Tunis. Là, au terme de quatre années d’études, il comprend que sa véritable vocation n’est pas l’exercice de la médecine, mais la recherche fondamentale. Aussi, il n’hésite pas à changer de cap et à partir aux États Unis à la poursuite de cette passion. Au bout de cinq années d’études à l’université de Caroline du North à Charlotte il obtient un doctorat en Biologie vasculaire et un master en Science Informatique spécialisé dans l’analyse quantitative des images. Cette formation multidisciplinaire lui permet de commencer sa carrière professionnelle au Massachusetts General Hospital—l’hôpital rattaché à l’école de médecine de Harvard où il entreprend des recherches sur l’angiogenèse des tumeurs du pancréas et du glioblastome, et ceci dans un environnement multidisciplinaire par excellence, à l’interface de la médecine, de la biologie et de l’ingénierie. En 2011, il choisit de s’orienter vers l’industrie en intégrant Merrimack Pharmaceutical dont il dirige l’équipe de chercheurs sur les nano thérapies, en particulier celles à base d’anticorps, une recherche qui a contribué au développement d’un médicament efficace dans le traitement du cancer du pancréas. Pendant les quatre dernières années il a dirigé l’unité de recherche de thérapie cellulaire et d’oncologie translationnelle précoce à la compagnie Japonaise Takeda.
Dans ces diverses institutions, Walid a eu la chance de baigner dans des atmosphères où tout porte au travail. Très souvent, il s’oubliait dans son laboratoire jusqu’aux petites heures du matin en compagnie de ses souris, à qui il consacrait le plus grand soin et respect car c’est aussi au prix de leur sacrifice que la science médicale a pu faire tant de progrès. Dans ces milieux hyper compétitifs, tous ses collègues lui reconnaissent une bienveillance innée et un esprit de collaboration inégalé car il a toujours su tenir à distance les sirènes de la gloire personnelle. Ce sont ces deux qualités, en plus de ses compétences avérées, qui lui ont permis de se hisser au sommet de la communauté scientifique et qui en ont fait un de ses leaders.
Bourguiba, qui vénérait par-dessus tout la science et les lumières de l’esprit, serait heureux de savoir qu’un de ses petits-enfants est aujourd’hui à la tête d’une grande équipe à la pointe de la recherche scientifique pour développer des remèdes définitivement efficaces contre le cancer. Que le travail de ces chercheurs soit couronné de succès et que les politiques de la santé publique garantissent l’accès de tous à ces remèdes afin que plus personne ne meurt du cancer.
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