Hamadi Redissi: L’islam, la liberté d’expression et le blasphème
Pas de vacances pour Hamadi Redissi. Le professeur de sciences politiques planche sur un nouveau livre qu’il consacre à la liberté d’expression dans l’Islam, devant paraître au printemps prochain au Seuil. L’attentat perpétré contre Salman Rushdie l’a profondément affecté. L’hebdomadaire Le Point, qui le qualifie de «l’universitaire qui a le plus scrupuleusement étudié la genèse progressive d’une doctrine du blasphème au XIIe siècle», l’a interrogé sur les «dix siècles d’opprobre» et ce que dit le Coran à propos du blasphème.
Pour Hamadi Redissi, «l’épisode des Versets sataniques n’est en rien blasphématoire. La matérialité des faits est discutée par les livres d’histoire.» Le Coran, souligne-t-il, «ne spécifie pas de mise à mort. Bien sûr, il condamne ceux qui ont fait acte d’impiété par le blasphème. Mais il ne prescrit aucune peine de prison.»
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Le blasphème est d'autant plus condamné quand il s'agit de sacré (coran, prophète encore plus Allah) où peut arriver la sanction à l'encontre du contrevenant ? Ça dépend des courants religieuses et des chariaas.