News - 12.06.2023

La déferlante de l’IA: On n’arrête pas le progrès mais il faut savoir conscience garder

La déferlante de l’IA: On n’arrête pas le progrès mais il faut savoir conscience garder

Par Aïssa Baccouche - En quelques années, l’homme est passé de l’ère de Gutenberg (1394-1468) à celle de l’internet.

De nouveaux horizons, sans cesse reculés, s’ouvrent devant une humanité férue de progrès et de technologies nouvelles.

L’individu, l’Etat, mais surtout l’entreprise des temps modernes, tous ont le devoir sinon l’obligation de s’inscrire dans ce mouvement irrésistible de l’information.

Jour après jour, de nouveaux systèmes sont élaborés pour appréhender les différents aspects de la vie moderne.

Le développement de la recherche scientifique, l’extension de ses applications dans les différents domaines technologiques, l’interconnexion de plusieurs champs de la connaissance, ont concouru à accélérer le rythme de la «déferlante informatique».

Avec la prolifération des manifestations de l’intelligence artificielle l’humanité est au seuil d’un grand Big-Bang.

La robotique - le dernier avatar est bel et bien le robot conventionnel chat GPT  -, le clonage, les manipulations génétiques, les hologrammes, les voix de synthèse font déjà partie de notre environnement scientifique et technologique.

Mais le plus extravagant est à venir.

Il est déjà inscrit dans la trame des recherches effectuées en ces temps-ci dans des officines à peinte voilées. L’homme, cet éternel assoiffé de bien-être – toujours plus! – est en train de subir le sort irrémédiable de l’arroseur arrosé.

Le grand champion d’échecs, Garry Kasparov avait cru un jour sauver l’humanité – ce sont ses propres dires – en triomphant face à l’ordinateur qui lui était opposé mais ce ne fut qu’une courte halte. Puisque quelques temps plus tard, le progrès aidant, l’ordi vint à bout de l’hardi.

Le «génie» russe ne s’en remit jamais.

«Le meilleur des mondes», - un roman de science-fiction paru en 1932 - imaginé par Aldous Huxley (1894-1963) est aujourd’hui à peine en deçà de ce que nous réservent les hyper homo-cybernitus du 21ème siècle.

Faut-il s’en plaindre?

Einstein (1879-1955) a bel bien «dynamité» le 20ème avec sa théorie sur la relativité et ce qui en découla.

Pourquoi voulez-vous qu’on arrête le progrès? Mais attention, Messieurs – dames les apprentis sorciers, vous risquez, non point de ruiner l’Univers – qui a son Protecteur! – mais comme le prédisait déjà Rabelais (1491 – 1553) en son temps, votre âme.

Alors, sachons conscience garder!

Aïssa Baccouche
 

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