La Tunisie à la "une" des médias internationaux
Jamais, sans doute, on n'avait autant parlé de la Tunisie dans les médias étrangers et surtout en termes aussi élogieux. Depuis près d'un mois, notre pays fait l'ouverture des médias arabes. Hassanein Heykal (avec l'érudition et le talent qu'on lui connaît) , Azmi Bichara, Borhan Ghalioun, Abdelbari Atwan, tout ce que le monde arabe compte comme penseurs, politologues ou journalistes saluent le courage et la maturité du peuple tunisien. Comme s'ils étaient pris de remords d'avoir manqué de flair au début des évènements, nos confrères français se sont rattrapés depuis la fuite de Ben Ali. Avec une belle unanimité, ils évoquent "la révolution du jasmin" avec parfois des envolées lyriques étonnantes. Il fallait entendre Edwy Plenel, Jacques Julliard, Luc Ferry et même Philippe Sollers. Partout, le même élan de sympathie et d'admiration pour la révolution tunisienne et les mêmes attentes pour les promesses dont elle est porteuse pour le monde arabe. Les moins dithyrambiques ne sont pas les journaux qui avaient pris l'habitude d'épingler l'ancien régime tunisien pour ses atteintes répétées aux Droits de l'Homme, comme Libération, Le Monde ou le Canard Enchaîné. A leur façon, ils ont contribué au combat du peuple tunisien.
Parallèlement, des émissions spéciales ont été consacrés à cet évènement. Ainsi, l'excellent magazine de France 2, "Envoyé spécial" nous a gratifiés jeudi soir d'un reportage poignant sur un épisode méconnu de la révolution : la répression féroce qui s'est abattue sur une ville qui résume à elle seule les privations et les souffrances qu'a dû endurer une bonne partie de la population tunisienne pendant plus de deux décennies, Kasserine.
Pendant la semaine qui a précédé la chute du régime, une équipe du magazine a vécu avec les habitants de la ville, les filmant lors des manifestations ou de l'attaque contre la prison ; s'attardant sur les scènes de fraternisation avec l'armée (ici, comme ailleurs, l'armée a joué le rôle de force d'interposition entre les manifestants et la police, ce qui a permis d'éviter un véritable carnage), la capture des snipers, la chute du régime, les scènes de joie et le retour au calme. Un document de grande importance sur ce qu'un commentateur a appelé «la première grande révolution du XXIème siècle».
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un grand merci au bon dieu et à tous les tunisiens enfin libres pour une Tunisie meilleur et incha allah prospère. Pour remercier le bon dieu de nous avoir libéré de ce cauchemar avec un minimum de dégâts et d'avoir réunie tous les Tunisiens pour une vie meilleur d'organiser des prières collectives dans toute la Tunisie en plein rue (salat chokr) le même jour et à la même heure pour montrer au monde entier que le peuple tunisien est un peuple ouvert, civilisé, éduqué et surtout musulman.